Michel Sarrazin

Michel Sarrazin

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... de Michel Sarrazin Chirurgien de la marine du Roi, 1680 Chirurgien-major des troupes en Nouvelle-France, 1686 Doctorat en Médecine de l’Université de Reims, 1697 Médecin du Roi en Canada, 1699 Membre correspondant de l’Académie royale des Sciences de Paris ...

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... L’absence de collègues médecins lui donnait une autorité certaine et reconnue mais Sarrazin n’avait pas d’autres ressources que la sienne et celle qu’il trouvait dans la lecture de traités et livres qu’il faisait venir de France. ...

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... Sa présence comme Médecin du Roi et Correspondant de l’Académie des sciences de Paris a marqué les débuts de la médecine en Nouvelle-France. ...

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... malades sont majoritairement des hommes (2 femmes pour 10 hommes) ; les trois quarts ont moins de 38 ans ; il n’y a pas de femmes en couche, les religieuses n’ayant pas le droit de s’en occuper selon leur règlement ; les enfants ne sont pas admis mais traités ...

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... Il a traité autant les petites gens et avec autant d’attention et de compassion que les bien nantis de la colonie. ...

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... Il suffisait de savoir utiliser le couteau à trois flammes ou la lancette et de pouvoir repérer les veines sur un des memLa saignée faisait partie des traitements classiques avec les lavements et les purgations. ...

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... On rapporte que le Roi aimait faire la saignée, arracher des dents et traiter des plaies. Et pour ce privilège, les malades qui acceptaient d’être traités par lui, recevaient une rémunération de sa part. brochure.indd 26 20/08/08 11:43:49 ...

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... Si nous exceptons les fractures que nous pouvons traiter et les plaies graves des membres où nous savons faire des amputations ou des désarticulations, que sommes-nous capables d’opérer ? Rien… Quels progrès avons-nous fait depuis Ambroise Paré ? ...

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... C’est ainsi que Michel Sarrazin se voyant confirmer dans sa vocation, entreprendra à l’âge de 35 ans, des études médicales à Paris et abandonnera de façon définitive ses intentions de devenir prêtre comme son frère. ...

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... On est encore convaincu, à cette époque, que la source de tous les maux provient du déséquilibre des fluides et que seuls les quatre traitements classiques que sont la saignée, les lavements, les purgations et la sudation, apporteront la guérison. ...