... Pour ces auteurs, dits de « l’École du droit naturel » (parmi lesquels on compte notamment François de Vitoria, François Suarez, Hugo Grotius, Samuel de Pufendorf, Richard Zouche et Emer de Vattel), la paix représentait l’état de nature de l’homme, donc ...
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Onontio le médiateur
... (Université Laval, livres rares) Une telle volonté de prévenir les conflits conduisit donc les légistes à promouvoir les vertus de la diplomatie, qui connut pour cette raison des développements considérables aux e et e siècles. ...
... Frère du gouverneur de la Nouvelle-France Louis-Hector de Callière, François de Callières fut l’un des plus célèbres diplomates de l’époque du Roi-Soleil : c’est lui qui négocia pour la France la paix de Ryswick () et il fut aussi l’auteur d’un ...
... François de Callières, De la manière de négocier avec les souverains, édition critique préparée par Alain Pekar Lempereur, Genève, Droz, , p. . . Ibid., p. -. . ...
... Joseph-François Lafitau, Mœurs et coutumes des Sauvages américains comparées à celles des premiers temps, Paris, Saugrain l’Aisné, , t. I, p. . . ...
... Champlain croyait en effet que, si le conflit n’était pas appaisé, les Hurons « ne reviendroient [plus] vers les François, ayant la guerre avec lesdits Algommequins ». ...
... Celui-ci affirmait en effet aux Amérindiens : « Je suis venu pour embrasser tous les hommes qu’Onontio, le Chef de tous les François qui sont établis dans ces païs, m’a dit de joindre ensemble pour les prendre sous sa protection. » En prenant les Amérindiens ...
... S’il acceptait ainsi l’alliance et la médiation française, expliqua-t-il, c’était principalement pour profiter de « la protection des François » contre ses ennemis et obtenir « la joüissance de tout ce qui est necessaire à l’Homme ». ...
... Selon lui, la dépendance était trop grande à l’égard des Amérindiens pour pouvoir utiliser efficacement le recours aux armes : « Il n’y a pas de remede, expliquait-il, à moins que les François ne soient supérieurs en nombre aux Sauvages dont on est obligé ...
... En , l’intendant Jacques Duchesneau jugeait en ce sens que le meilleur moyen de maintenir les Iroquois en paix était : d’envoyer de deux ans en deux ans quelques François intelligens et qui eussent habitude parmy eux comme il s’en trouve pour racommoder ...