Nos livres font parler d'eux

Maîtresse (La)

Ce dernier roman est une lecture pour temps de pluie. Une lecture qui réchauffe, dans laquelle on se perd, on se trouve, dans laquelle on emmitoufle ses pieds comme dans une couverture de laine. Une histoire qui pique un peu, qui dérange, mais qui sait chasser la grisaille ambiante.

Anne-Marie Duquette, Le Mouton noir

Mouvement naturel des choses (Le)

Au départ, il y a comme cette impression d'enfreindre l'intimité d'une personne qu'on ne connaît pas, d'ailleurs on a un peu de mal à s'attacher à lui dans les premières pages. Puis, tout doucement, on se rend compte qu'i lest bien sympathique et qu'au-delà des détails de sa propre vie, c'est notre cheminement à tous, dans la vingtaine, qu'il décrit.

Yannick Ollassa, Livresquement boulimique

Mouvement naturel des choses (Le)

Un témoignage sincère, une quête d'amour, d'identité, d'affirmation qui décrit bien les turpitudes de la vie et d'une époque pas très lointaine. J'aime cette entreprise toute simple où un écrivain prend le risque de tout dire pour le meilleur et le pire. Il faut une bonne dose de courage pour prendre cette direction et se confier à des lecteurs.

Yvon Paré, Progrès Dimanche

Passagers de la tourmente

Un recueil rempli d'aspérités, mais qui ne s'oublie certainement pas une fois le livre fermé.

Lucie Renaud, Clavier bien tempéré

Dans la caméra de l'abbé Proulx

Avec Dans la caméra de l'abbé Proulx, un substantiel et captivant essai d'histoire sociale, Marc-André Robert, candidat au doctorat en histoire à l'Université Laval et spécialiste de l'histoire du cinéma gouvernemental au Québec, nous propose un regard neuf sur ce Canada français des années 1930 à 1960 et sur l'étonnant cinéaste qui l'a filmé avec une passion peu commune. Toujours instructif et parfois même émouvant, ce livre d'histoire, qui rappelle que la Grande Noirceur n'était pas sans lumière, est une pure réussite.

Louis Cornellier, Le Devoir

Lacorne Saint-Luc

Ce personnage à la fois légendaire et épique témoigne de l'esprit combatif et noble de cette élite qui croyait à une destinée française en terre d'Amérique. À partir de recherches originales et fouillées, qu'une importante bibliographie révèle [...], l'auteure a réussi un double défi : d'une part, suivre à la trace la vie de Lacorne Saint-Luc [...]; d'autre part, faire pénétrer le lecteur à l'intérieur d'une société confrontée à un destin singulier.


Une iconographie remarquable, riche d'illustrations inédites et pertinentes, sert bien le texte tout en agrémentant la présentation.

Lise Lavigne, Montréal en tête

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

« [L]es découvertes [de Suzanne Gousse] sont d’autant plus fascinantes qu’elles permettent de détricoter certains mythes qui entourent l’image trompeuse, parce que peu étudiée, que l’historiographie pouvait, encore récemment, véhiculer sur l’exercice de la couture. […] L’apport de cet ouvrage pour l’histoire des femmes, de Montréal, de l’artisanat et du commerce en Nouvelle-France est évident. […] Suzanne Gousse nous offre ici la trame d’un solide tissage sur lequel pourront se fonder toutes recherches subséquentes sur l’histoire fascinante du monde de la couture. »

Philomène Gallez, Cahiers d'histoire

La Cadie, frontière du Canada

La Cadie frontière du Canada de l'historien Nicolas Landry constitue un ouvrage unique puisqu'il représente une première étude approfondie du nord-est du Nouveau-Brunswick au temps du Régime français.

Pascal Alain, Graffici

Crise d'Oka (La)

Pour bien connaître les causes et les conséquences de la crise d,Oka, cet ouvrage, grandement issu des recherches de maîtrise de l'auteure, est un incontournable.


La crise d'Oka. Au-delà des barricades apporte donc, en axant son propos sur l'évolution des relations entre les Amérindiens et l'État québécois, un nouvel éclairage sur cet événement marquant de l'histoire récente du Québec.

Michel Morissette, Cap-aux-Diamants

Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

L'intérêt de ce livre est double : il permet de relire la production d'un journaliste de province en temps de guerre et donne par ailleurs un écho significatif à la vie quotidienne et aux mentalités dans une région qui n'est ni Montréal, ni Ottawa, ni Québec. Il faut souligner l'immense travail de recherche bibliographique et de compilation réalisé par la bibliothécaire Louise Tousignant et la pertinence du fils de Maxence, Pierre Gagnon. L'édition est judicieusement annotée, ce qui rend possible une mise en contexte utile.


Ces billets forment incontestablement un ensemble cohérent, comme une chronique sur les années de guerre vues du Québec.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Guerre des Canadiens. 1756-1763 (La)

L'ouvrage de Jacques Mathieu et de Sophie Imbeault constitue un compagnon indispensable pour l'historien et le généalogiste. L'historien y trouvera des informations sur les misères vécues par les civils et les principaux événements qui ont mené à la capitulation de la Nouvelle-France en septembre 1760.


Pour le généalogiste, c'est une porte ouverte sur les difficultés qu'il rencontrera lorsque la lignée qu'il reconstitue traverse la période de la guerre de la Conquête, mais peut-être aussi sur une découverte inattendue.


L'histoire et la mémoire collective sortent gagnantes.

Gilles Durand, Cap-aux-Diamants

Partir pour la famille

Pour ceux et celles qui se passionnent pour l'histoire de la famille autant que moi, ce livre est un véritable petit bijou. Rédigé dans un style simple, sans fioriture et abondamment imagé, on le dévore littéralement. C'est avec un immense plaisir qu'on découvre comment les gens vivaient le fait de "partir pour la famille" à une époque qui paraît bien lointaine et qui pourtant n'est pas si éloignée de la nôtre...

Johannie Cantin, Cap-aux-Diamants

Passion Japon

Les saisons, les jardins, les achats alimentaires et vestimentaires, les sorties, le travail et les contacts de voisinage y sont décrits avec beaucoup d'humanité. On a l'impression d'être sur les lieux. Les photos sont bien choisies, elles sont inspirantes et les références Internet des plus intéressantes.

Jacques, Pause lecture

Exode québécois. 1852-1925 (L')

L'intérêt de l'ouvrage de Mimeault vient non seulement de son analyse des correspondances mais aussi du regard qu'il porte sur tout ce qui entoure le fait de correspondre.


Cet ouvrage très fouillé est une grande avancée dans l'étude de la migration gaspésienne.

Jean-Marie Fallu, Magazine Gaspésie

Aventures de Radisson, t.1 (Les)

Ce premier tome passionnant est une occasion pour le lecteur de découvrir les us et coutumes des Iroquois, notamment leurs pratiques entourant la chasse. Le roman offre un bon équilibre entre l'information historique et les nombreux rebondissements.

Marie-Christine Payette, Pour parler profession

Chemises bleues (Les)

Cette biographie fouillée reposant sur des sources nombreuses et variées est parue il y a quelques mois. Largement illustré, elle s'adresse autant à un vaste public qu'aux spécialistes.

Sébastien Vincent, Le Québec et les guerres mondiales

Duplessis, pièce manquante d'une légende

La richesse des illustrations représente l'une des grandes qualités de Duplessis, pièce manquante d'une légende. Le livre de Lavigne est visuellement attrayant et l'auteur nous fait découvrir du matériel de propagande dont on ignorait l'existence.


L'essai d'Alain Lavigne demeure un livre pertinent pour tous ceux qui s'intéressent au duplessisme. En plus de présenter des objets de propagande inédits, l'auteur montre habilement de quelle façon les méthodes de marketing ont servi l'Union nationale et fait connaître le rôle important de Joseph-Damase Bégin dans le développement des stratégies unionistes.

Mathieu Noël, Mens

Téléroman québécois (Le)

Voici un ouvrage fort, fouillé et franchement formidable sur le téléroman québécois pris comme objet d'étude sérieux et total, comme concentré d'époque, quoi. La professeure Renée Legris plonge au coeur de la fiction télévisuelle du Québec pour décortiquer les images majeures produites par ce miroir déformant de la société.

Stéphane Baillargeon, Le Devoir

Vivre la Conquête, tome 1

Un livre constitué de textes courts, vivants et solidement documentés. Des textes faciles et agréables à lire.

Didier Fessou, Le Soleil

Lacorne Saint-Luc

Agrémenté de nombreuses illustrations, ce petit ouvrage rend accessible à un large public le récit exceptionnel d'un homme courageux et valeureux.

Jacinthe de Montigny, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Passagers de la tourmente

Quinze textes agencés avec brio qui atteignent avec le dernier, "Le roman du désir", un point culminant situé à bonne distance du déjà lu.


Peyrouse n'a pas froid aux yeux. Avec elle, les odeurs montent à la tête, les images gênantes s'incrustent, les gros mots fusent et les balles sifflent à nos oreilles. Son style intrépide émeut et, comme une bonne friction au gant de crin, sa prose tonifie.

Ginette Bernatchez, Québec français

Détails et dédales

Avec ce recueil, l'auteure parvient certainement à transmettre la nécessité de réfléchir, de questionner. Bien que ce genre d'invitation constitue une sorte de cliché ou de pari difficilement tenable, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un exploit lorsque cet objectif est atteint, comme c'est le cas pour Détails et dédales

Geneviève Dufour, Québec français

Si tu passes la rivière

Si tu passes la rivière est un roman rempli d'émotions qui nous laisse, à la fin, bouleversé, pantois, devant une telle situation. Comme moi, vous serez subjugués, conquis par la belle naïveté du jeune François, par le style qu'il utilise pour dire sa détresse, un style qui épouse celui de l'oralité avec ses nombreuses inversions.

Aurélien Boivin, Québec français

Tout foutre en l'air

Réflexions d'une rare pertinence sur les défis liés à la transmission de la littérature au collégial.

Lucie Renaud, CKCU-FM

Tout foutre en l'air

Ce sont des questions pertinentes qui sont soulevées dans ses carnets. Le jeune homme ne fait pas que relever les injustices, il apporte aussi des pistes de solution, mais des solutions ancrées dans le réel, dans la pratique.

Élizabeth Lord, Les Méconnus

Tout foutre en l'air

D’emblée, le titre annonce le propos : le narrateur, professeur de soir au cégep, a envie de délaisser cet emploi sans conditions, de crier à quel point le partage du savoir ainsi que l’envisagent les institutions scolaires est à des années-lumières des ses valeurs. Mais une forte passion l’anime, celle de créer des ponts entre les connaissances et les étudiants. Le lecteur a donc droit à un hybride entre journal de bord et récit introspectif, une critique posée et bien étayée de la réalité actuelle d’un jeune prof. Original, bourré de franchise et sans prétention, cet ouvrage, principalement dédié à un public intéressé par le système d’éducation actuel, ouvre la fenêtre sur l’univers de ceux et celles qui, en définitive, portent l’éducation sur leurs épaules.

Josée-Anne Paradis, Le Libraire

Tout foutre en l'air

La première publication de Simon Lanctôt, Tout foutre en l’air, carnets d’un jeune prof, brise le silence sur les nombreuses failles du système d’éducation québécois. Ce jeune enseignant de littérature dévoile plusieurs aspects de sa vie personnelle et son amour qu’il éprouve pour ses étudiants. Par ses expressions familières et son langage qui nous rappelle celui que nous employons tous les jours, Simon Lanctôt crée un lien de proximité qui ne laisse personne indifférent.

Camille Trottier, L'Option

La Cadie, frontière du Canada

Parution intrigante et fascinante de la part de Septentrion, La Cadie, frontière du Canada: Micmacs et Euro-Canadiens au Nord-Est du Nouveau-Brunswick, 1620-1850 se révèle être une étude historique minutieuse et novatrice, ne serait-ce que par la précision du sujet, somme toute méconnu même chez les amateurs d’histoire. Un ouvrage qui a incontestablement représenté un défi du point de vue de la recherche, mais aussi du point de vue de la construction du récit, de façon à le rendre intéressant et surtout intelligible.


Le résultat est une fresque historique originale, qui nous amène aux confins d’un territoire qui a été un carrefour d’échanges sociaux, culturels, politiques et économiques du 17e au 19e siècle.

Evelyne Ferron, La bible urbaine

Pierre Laporte

Double victime tragique des dérives extrémistes du Front de libération du Québec (FLQ) en octobre 1970, il perd d'abord la vie, puis son legs et sa mémoire journalistique et politiques, emportés par cette douleur collective nationale qui l'a remisé aux oubliettes de l'histoire politique pour tout exutoire d'un malaise profond et inexplicable. L'ouvrage de Panneton, impeccable biographie politique et travail d'érudition, aura le mérite de restaurer le personnage et de le réhabiliter dans l'histoire politique du Québec. À lire absolument.

Marc-André Robert, Revue d’histoire de l’Amérique française

Agenda Memini 2014

Un ouvrage à donner en cadeau à tous ceux qui veulent en savoir plus sur nos origines.

André Maccabée, Cité Boomers

C'est encore faux!

C'est le livre idéal pour une lecture buissonnière, fureteuse, curieuse, quand, dans un monde où tout va vite, nous disposons de cinq ou dix minutes pour apprendre, réfléchir ou trouver la réponse à certaines de nos questions de manière simple et instructive. Au final, ce deuxième tome est aussi recommandé que le premier. Il pourra assurément alimenter les conversations, et le lecteur en sortira armé contre certains raccourcis qui relèvent parfois presque de la légende urbaine !

Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)

Mouvement naturel des choses (Le)

"La nature humaine est insaisissable, instable et continuellement insatisfaite." Cette réflexion me semble constituer le noeud du roman. Je dis roman, car ce journal intime se lit comme un roman.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

Mouvement naturel des choses (Le)

La justesse du ton est peut-être la plus grande force du livre. Ainsi en évitant les écueils propres à cette mise en scène de sa vie, Éric Simard se donne comme un ami qui se confierait à ses lecteurs sans forfanterie ni misérabilisme. Et il est à peu près sûr que beaucoup de lecteurs se sentiront au détour des pages très proches de lui.

Denis-Daniel Boullé, Fugues

Passagers de la tourmente

Anne Peyrouse n'est pas du genre à suivre les lignes droites, pures et sans failles. Son écriture sort des sentiers battus, Plusieurs de ses nouvelles commencent par une phrase coup-de-poing.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

Chroniques d'une fille indigne (Les)

C'est connu : de par leur spontanéité, leur naïveté et leur créativité, les enfants sont de grands humoristes. Il suffit de naviguer sur notre fil Facebook pour lire ces mots d'enfants rapportés chaque jour par leurs parents. Ajoutez à ces perles le talent combiné de la scénariste Caroline Allard et de l'illustrateur Francis Desharnais, et vous êtes quitte pour un hilarant moment de lecture.

Jean-Dominic Leduc, Journal de Montréal

Guerre de Sept Ans en Nouvelle-France (La)

Voici un bel ouvrage collectif sur un sujet historique resté sensible, cher au coeur de plusieurs d'entre nous. Il nous offre une collection d'interventions par des spécialistes. On pourrait donc craindre, de prime abord, que cette variété de sources ne produise un ensemble disparate, voire cacophonique, or il n'en est rien. Les diverses contributions se relancent mutuellement et se complète harmonieusement.

René Tessier, Pastorale Québec

Mouvement naturel des choses (Le)

Je n'ai qu'un mot en tête, je vais le cracher tout de suite, puisqu'il obstrue tous les autres : généreux. Une personne qui se donne à son lecteur à ce point-là m'impressionne. Le principal intéressé dirait probablement qu'il a posé des filtres, mais comparativement au commun des mortels, si peu.


Comment Éric Simard se livre-t-il? Par jour, par mois, par année, au final sept (1989 à 1997), à partir de journaux intimes tenus passionnément en ces années-là. Comment faire tenir huit années dans 400 pages, tout en conservant la forme journal? On parle de travail de réécriture ici. D'un puissant recul qui pousse la lucidité dans ses derniers retranchements. De don pour donner et tenir un rythme.


J'ai lu comme une boulimique. J'ai dû me taper sur les doigts pour me ralentir.

Venise Landry, Le Passe Mot

Maîtresse (La)

Un récit qui surprend et qui fait réfléchir.

Marie-Josée Turgeon, Sympatico.ca

Maîtresse (La)

C'est en deux temps et deux espaces que se déroule le récit du deuxième roman de Lynda Dion, La Maîtresse; deux univers qui communiquent et s'entrelacent pour révéler la puissance d'une écriture et l'humilité d'une auteure à ses commencements.

Maud Lemieux, La Recrue du mois

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Impolie, têtue et drôle, la Lalie ? Sans l'ombre d'un doute! Sous les traits de Francis Desharnais (Burquette), elle prend d'ailleurs l'allure d'une ange... souvent cornue. Un petit monstre attachant, quoi!

Valérie Lessard, Le Droit

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Indispensables mots d'enfants!


recueillis par l'instinct maternel douteux de Caroline Allard et illustrés par le crayon malicieux de Francis Desharnais, les mots d'enfants de la petite Lalie, pleine d'esprit, s'épanouissent dans Les Chroniques d'une fille indigne, un recueil qui fait rire souvent et beaucoup, et de bon coeur.


Marie-France Bornais, Journal de Québec

Mouvement naturel des choses (Le)

Après Cher Émile et Être, Éric Simard tient le pari de publier huit ans de journaux intimes. Des textes avec de véritables qualités littéraires qui nous ramènent à nos 20 ans, avec tous les doutes que peut éprouver un jeune homme à la sortie de l'adolescence.

Denis Gamache, Librairie Au Carrefour

Chroniques d'une fille indigne (Les)

La bonne humeur engendrée par ce recueil confirme instantanément l'addiction à la plume de Caroline Allard et au coup de crayon de Francis Desharnais.


Pourtant, loin de créer une impression de déjà-vu, Les Chroniques d'une fille indigne mettent en scène ces instants typiques de manière inédite, à la fois dans le langage, le rythme et bien sûr les dessins (la partie d'ombres chinoises est un pur moment d'anthologie.


Non seulement on adore dès la première lecture, mais un des plaisirs récurrents consiste à le laisser à un endroit où on passe souvent, histoire d'ouvrir au hasard ce petit livre et de s'offrir de grands éclats de rire. On l'aime et on en redemande!

Marie-Pierre Laëns, La bible urbaine

Mouvement naturel des choses (Le)

Lors de sa lecture du quatrième tome du journal d'Anaïs Nin, Simard écrit : "Si j'aime autant ce journal, c'est que je me reconnais dans son propos". La réside aussi la force du Mouvement naturel des choses. Ceux qui étaient dans la vingtaine dans les années 90 se souviendront des références culturelles auxquelles l'auteur fait allusion alors que ceux qui sont présentement dans la vingtaine se reconnaîtront dans les réflexions sur l'avenir. S'identifiant au personnage, il est facile pour le lecteur de s'attacher et de se mettre à sa place. Plus qu'une question d'empathie, les pensées et la quête d'authenticité d'Éric sont crédibles et universelles.

Jean-François Lebel, La bible urbaine

Maîtresse (La)

Deux ans après la parution saluée de La Dévorante, son premier roman, Lynda Dion affirme son filon et sa voix en publiant La Maîtresse.


Habilement écrit dans un souffle emporté, le récit a son rythme propre et singulier. Les dédales empruntés par l'auteure nous égarent parfois, mais celle-ci tresse au final tous les fils ensemble et boucle son récit avec doigté.

Karine Tremblay, La Tribune

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Et c'est drôle ? Pas mal, oui. Parce que la majorité des gags sont bien tournés et que le maillage entre les textes de Caroline Allard et les dessins de Francis Desharnais fonctionne à merveille.

Alexandre Vigneault, La Presse