... Le voyageur John Long, qui vient à Québec à la fin du xviiie siècle, rapporte que ce vin est servi en guise de rafraîchissement, lors des fêtes et des danses, et qu’il est vu « comme un très agréable moyen de traiter ses amis49 ». ...
Bacchus en Canada
... Article incontournable du mécanisme des échanges dans la colonie dès le milieu du xviie siècle, tant dans les agglomérations urbaines que dans la traite avec les Amérindiens, l’eaude-vie sous toutes ses formes s’affirme dans les registres des navires ...
... Même s’il s’agit d’une variété d’eau-de-vie, il convient de lui réserver un traitement à part, suivant en cela le jugement de l’époque qui distingue clairement l’eau-de-vie française de la guildive des « Isles81 ». ...
... Ce traitement est à l’origine des « coliques de plomb » qui s’avèrent parfois mortelles lorsque la dose employée est trop forte4. ...
... Sont également élaborées des bouteilles en forme de poire, plus résistantes, dont la contenance est fixée à une pinte de Paris (0,931 litre) dès 1735, à la suite d’une déclaration du roi. ...
... C’est notamment le cas de Jacques de Cailhault, sieur de La Tesserie qui, après s’être procuré une barrique de vin par l’entremise du marchand Mathurin Girault, en fait la traite pour son propre compte… en omettant de payer le pauvre Girault54 ! ...
... Initialement, la Coutume de Paris stipulait que seul l’aubergiste pouvait « mettre la nappe » et servir du vin à table, le cabaretier devant se contenter de vendre son vin à la porte, pour emporter. ...
... Le Cabaretier, France, gravure anonyme du xviie siècle © Bibliothèque nationale de France, Paris. En 1744, la seule ville de Québec compte une quarantaine de cabarets, pour une population qui n’atteint pas 6 000 habitants. ...
... Encore au xviiie siècle, on considère favorablement l’usage de l’eau-de-vie dans le traitement des maladies, mais aussi dans leur prévention : en 1707, le receveur de l’amirauté Georges Regnard Duplessis émet l’avis que l’augmentation de la consommation ...
... Quoi qu’il en soit, en France comme en Nouvelle-France, on conçoit la consommation de boissons alcooliques comme une condition essentielle de traitement et de guérison. La bière revêt un caractère plus alimentaire que le vin ou l’eau-de-vie. ...