... Sir James Harris, devenu Lord Malmesbury, fut envoyé à Paris. Mais, comme le détaillera le prochain chapitre, les négociations butèrent sur le problème de la Belgique. ...
Pitt (Les)
... Le 18 mai 1797, l’Autriche signa avec Bonaparte les préliminaires de Leoben, confirmés le 17 octobre par le traité de Campoformio. L’Autriche cédait la Belgique à la France. ...
... Toutefois, pour espérer vaincre la France, il fallait tirer un trait sur ces litiges. En Russie, Paul Ier, fils de Catherine II, s’inquiétait de la poussée française en Méditerranée orientale. ...
... Le traité reprenait les grandes lignes de celui de Campoformio. Toutefois, François II devait à présent accepter la cession totale de la rive gauche du Rhin. La désintégration du Saint-Empire avait commencé. ...
... Il n’en reste pas moins un trait de la personnalité du premier ministre, que celui-ci, du reste, reconnaissait avec franchise : il se méfiait « au plus haut point » de ses « idées personnelles en matière militaire6 ». ...
... Le traité de Bâle sauva in extremis l’équipe ministérielle et montra à Pitt qu’à l’instar de son père, il s’était bercé d’illusions sur la fidélité de l’allié prussien. ...
... Dire que l’on était prêt à traiter avec les révolutionnaires risquait de jeter le trouble chez les royalistes. ...
... Lord Malmesbury, qu’on a vu agir en Hollande sous le nom de Sir James Harris, fut envoyé à Paris. Il y arriva le 1er brumaire an V (22 octobre 1796) au terme d’un voyage assez long. ...
... Maret remit à Malmesbury les articles du traité récemment conclu entre la France et le Portugal. Puis, un certain Lagarde livra, contre la somme de 25 000 francs, la teneur des discussions françaises avec Madrid et La Haye. ...
... Munies de machines propageant les fluides mesmériques, des équipes d’« espions magnétiques opéraient déjà à tous les échelons de » l’administration anglaise, transformant ses agents en automates aux ordres de Paris. ...