... Cette île des Baléares était sous domination anglaise depuis le traité d’Utrecht. Avec Gibraltar, c’était une base stratégique essentielle en Méditerranée. ...
Pitt (Les)
... Le 11 avril 1758, par le second traité de Westminster, l’Angleterre s’engagea à verser annuellement un subside de 670 000 livres à son allié. Les deux puissances jurèrent solennellement de ne pas signer de paix séparée. ...
... avait donné la chance de terminer la guerre qu’il avait conduite avec tant de gloire, nous n’aurions pas eu les conflits que nous dûmes supporter depuis6. » « Terminer la guerre » supposait donc de parvenir à un règlement autrement plus décisif que le traité ...
... À Londres comme à Versailles, l’issue de la guerre était suspendue à des paris très risqués sur l’avenir. Le sort de l’Angleterre dépendait de la Navy, cette « ceinture de fer » flottante. Anson avait pris les devants. ...
... Un des traits les plus marquants du ministère Pitt est la part prise par des personnalités extérieures dans certaines décisions. ...
... ses connaissances en matière diplomatique : le Voyage en Amérique du Père Labat, une Histoire des Antilles écrite en français, l’Histoire de la guerre de 1741 de Voltaire, les Négociations du comte d’Avaux, le De jure de Grotius, un commentaire sur le traité ...
... C’étaient les « libertés germaniques », telles qu’elles étaient énoncées par les anciens traités, qui étaient en jeu. Au centre des préoccupations de Pitt figurait la France, où le ministre voyait renaître les ambitions hégémoniques de Louis XIV. ...
... Les sujets de Louis XV, qui se remettaient à peine de l’humiliation de la paix de Paris, durent trouver sa lecture pour le moins mortifiante. Mais l’image d’un Pitt impérieux ne pouvait les choquer outre mesure. ...
... En 1778, peu de jours après la mort de Chatham, circulait à Paris une curieuse brochure intitulée Le Cardinal de Richelieu et le Comte de Chatham aux Champs Élysées15. ...
... Le traitement des bonnes et des mauvaises nouvelles ...