... Ces derniers continuent d’attribuer fortement à leurs fils leurs cinq prénoms préférés : 40 % des fils d’agriculteurs mariés entre 1700 et 1729 les portent encore. Les prénoms 28 ...
Prénoms de nos ancêtres (Les)
... Lorsqu’on adopte enfin les prénoms multiples, on ne choisit pas des prénoms doubles créés d’avance, comme Marie-Anne ou Marie-Madeleine, mais plutôt des prénoms-particules que l’on accole. La variété des particules est donc accrue. ...
... Chez les filles, le corpus est saturé du prénom-particule Marie (voir Annexe I). Marie domine la prénomination féminine ; de surcroît, son importance s’accroît avec les années. ...
... l’élite, 78,7 % de ceux des artisans et 80,7 % de ceux des agriculteurs débutent par Marie. ...
... Cependant, chez l’élite, Jean se fait déclasser et ne se place plus, chez les garçons nés de parents mariés entre 1700 et 1729, qu’en quatrième position. ...
... Marie parvient à occuper la neuvième position du palmarès des prénomsparticules à la fois chez les fils d’agriculteurs mariés entre 1700 et 1729 et chez ceux de l’élite. ...
... Un corpus qui est par ailleurs élargi par la multiplication des prénoms doubles, particulièrement chez les filles, et transformé par l’ascension de prénoms nouveaux — les composés de Marie chez les filles, surtout Marie-Josephe, et Jean-Baptiste et Joseph ...
... En effet, les pionniers qui arrivent à une époque donnée, par exemple entre 1680 et 1699, sont bien évidemment nés avant les enfants issus de parents mariés à la même période. ...
... Marie ne perd pas son importance au cours des ans ; même les pionnières arrivées entre 1700 et 1729 s’appellent avant tout Marie, bien que leur nombre ait diminué. ...
... Fait remarquable, les deux premiers prénoms doubles à être portés par les pionnières sont les mêmes que ceux des filles canadiennes : Marie-Madeleine et Marie-Anne. ...