Charte de la langue française (La)
Ce qu’il reste de la loi 101 quarante ans après son adoption
Éric Poirier
- 27,95 $PapierISBN: 9782894488706
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12,99 $PDFISBN: 9782894482100
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En 1977, Camille Laurin, appuyé par ses sous-ministres Guy Rocher et Fernand Dumont, propose au nom du gouvernement Lévesque un projet appelé à «établir historiquement un peuple de manière qu'il ne soit plus vulnérable à la dissolution». La Charte de la langue française, communément appelée la loi 101, entendait alors faire du français la langue commune du Québec. Depuis, ses dispositions les plus structurantes, voire des chapitres entiers de cette loi, ont été déclarées inconstitutionnelles. Et d'autres jugements, portant sur l'interprétation de la loi plutôt que sur sa constitutionnalité, en ont banalisé la portée.
Le portrait de la Charte de la langue française que propose ici Éric Poirier permet de comprendre le sort que lui réservent les tribunaux, eux qui choisissent sciemment d'écarter l'intention des concepteurs de la loi 101. Que reste-t-il de «la loi la plus importante jamais votée par l'Assemblée nationale du Québec» quarante ans après son adoption?
Table des matières
La Charte de la langue française. Ce qu'il reste de la loi 101 après son adoption | 1 |
Remerciements | 7 |
Préface | 11 |
INTRODUCTION • La langue du Québec | 15 |
La confrontation | 27 |
CHAPITRE I • Une entreprise de déconstruction | 27 |
L’érosion | 48 |
Un abandon de l’objectif ? | 57 |
CHAPITRE II • La banalisation d’un projet | 65 |
Vers la construction d’une théorie de l’interprétation de la CLF | 66 |
Un jugement déterminant | 70 |
L’étude de la théorie de l’interprétation restrictive | 74 |
La CLF à la lumière des principes du droit pris dans son ensemble | 79 |
Les meilleures décisions et les mauvaises | 85 |
CHAPITRE III • Une théorie pour une interprétation restrictive | 91 |
L’intention des concepteurs est balayée | 93 |
L’interprétation restrictive comme résultat de l’intégrité | 99 |
De l’usage privé externe des langues à des situations mettant en cause des acteurs publics | 113 |
CHAPITRE IV • Quand banaliser la loi est la « meilleure décision » | 121 |
L’interprétation restrictive dans l’usage officiel | 124 |
La meilleure décision et la prise en compte d’une histoire législative | 138 |
CHAPITRE V • Quand faire progresser les droits du français est une « mauvaise décision » | 155 |
Le triomphe d’une idéologie | 158 |
Vers le triomphe de l’intégrité | 178 |
CHAPITRE VI • Quelques acquis timides ou incertains | 187 |
Le roman de la CLF et l’histoire d’une interprétation restrictive | 189 |
Les règles de courtoisie ou l’exigence d’une interprétation restrictive | 199 |
L’inexistence de principe spécifiquement articulé pour soutenir la règle du français | 208 |
CONCLUSION • Un possible changement de paradigme ? | 215 |
Table de la législation | 237 |
Table des jugements | 239 |
Bibliographie | 243 |
Table des matières | 251 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Disons-le d'entrée de jeu. Le livre d'Éric Poirier, La Charte de la langue française. Ce qu'il reste de la loi 101 quarante ans après son adoption, est une oeuvre magistrale qui fera époque par son érudition, mais surtout par la perspicacité de son analyse et les perspectives qu'elle dégage.
Nous devons à Éric une analyse fine et détaillée de tous les jugements des cours supérieures (Cour suprême, Cour d'Appel, Cour supérieure) touchant la Charte de la langue française (CLF). Il comble ainsi une lacune jusqu'ici inexplicable et, surtout, inexcusable. Ne serait-ce que pour cela, son livre demeurera un ouvrage de référence incontournable.
Pierre Dubuc, L'aut'Journal
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Éric Poirier est juriste. Il vient de faire paraître un livre d'une richesse exceptionnelle que tout le monde devrait lire avant de parler de nouveau de l'avenir du français.
Le livre est d'une érudition époustouflante. À la différence de ceux qui parlent sans savoir, Poirier sait de quoi il parle.
Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal
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Son ouvrage de littérature juridique est éclairant à plusieurs niveaux. Il fournit une explication rigoureuse de la mécanique interne des droits du français dans le contexte canadien, en plus de nous orienter dans les dédales de ces affaires, dont les plus connues (Blaikie, Miriam, Ford, Nguyen) qui ont infléchi le destin de la Charte.
Pascal Chevrette, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale
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Ce livre important fera certainement date.
Yves Laberge, Nuit blanche
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« il faut relire La Charte de la langue française : ce qu’il reste de la loi 101 quarante ans après son adoption, l’œuvre magistrale de l’avocat Éric Poirier. [...] Un livre dont la lecture devrait être obligatoire.»
Frédéric Lacroix, L'Aut'Journal