Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1
1000-1670
Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu
- 44,95 $PapierISBN: 9782894487976
-
19,99 $PDFISBN: 9782896648948
Le format PDF est un fichier électronique du livre, qui pourra être téléchargé sur votre poste, le téléchargement sera possible pour les 48 heures suivant l’achat. Votre nom ainsi que le copyright apparaîtront en filigrane et en bas de chaque page du fichier PDF.
Prix Marcel-Couture 2015
Le Vinland que les Vikings visitent vers l'an 1000 pourrait-il se situer dans la région de Québec? En 1534, Jacques Cartier décrit l'usage du maïs, du tabac et d'une mystérieuse plante, l'annedda, qui guérirait du scorbut et de la syphilis. Mais quel est donc ce miraculeux conifère? Quel usage fait-on de la gomme de sapin dans les églises en Europe? Quelle sorte de chapelet mangeaient donc les Amérindiens?
Il est stimulant de constater que plusieurs questions concernant les premières observations des plantes canadiennes demeurent sans réponse et requièrent encore des efforts de recherche. Cette histoire détaillée, palpitante et pleine de rebondissements, est aussi riche en informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues.
Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu sont partis à la conquête de l'origine de ces plantes et relatent la curieuse et étonnante histoire des usages qu'on en faisait, tant en Amérique qu'en Europe.
Table des matières
Curieuses histoires de plante du Canada, tome 1. 1000-1670 | 1 |
Remerciements | 9 |
Introduction | 10 |
Remarques sur le texte | 11 |
Sources | 12 |
UN PEU D’HISTOIRE BOTANIQUE AVANT LA DÉCOUVERTE DE PLANTES CANADIENNES | 13 |
Le savoir botanique européen au moment de la découverte du Canada en 1534 | 14 |
Sources | 21 |
Le savoir botanique européen de 1535 à 1760 | 22 |
Les jardins botaniques et la botanique universitaire | 23 |
Les herbiers de plantes séchées | 23 |
Davantage de publications au service de la science | 28 |
Des illustrations plus fidèles des plantes | 29 |
La chimie devient un complément de la botanique | 29 |
La microscopie révèle un nouveau monde | 29 |
La découverte des deux sexes chez les plantes | 29 |
De nouvelles formes de commerce des plantes | 30 |
L’apparition des sociétés et des publications savantes | 31 |
Sources | 32 |
Les noms des plantes | 33 |
Des expressions inspirées par les usages de plantes | 36 |
Sources | 36 |
La connaissance des plantes par les amérindiens et la perception des européens | 37 |
Sources | 42 |
DÉCOUVERTESET USAGES DE PLANTES DU CANADA | 43 |
Vers l’an 1000, anse aux Meadows. Les Vikings, le Vinland et le noyer cendré | 44 |
Les migrations des Vikings et de nouvelles terres | 44 |
La localisation du Vinland | 44 |
Un site archéologique viking au Canada | 45 |
La signification de la présence du noyer cendré | 46 |
Les Vikings et le transport d’espèces canadiennes | 48 |
Un exemple de transport précolombien d’une espèce d’Amérique | 49 |
Sources | 50 |
1534-1535, Gaspé et la Vallée du Saint-Laurent. Les amérindiens du nord cultivent une plante similaire au mil du brésil | 51 |
Le premier voyage : de la terre de Caïn au jardin d’Éden | 51 |
Des rencontres | 52 |
Le deuxième voyage : une exploration détaillée | 52 |
Sources | 68 |
Hiver 1535-1536, Stadaconé. Quelle fabuleuse médecine : un arbre guérisseur du scorbut et de la syphilis | 70 |
Cartier et sa conception de la «grosse maladie» | 70 |
La connaissance du scorbut et des végétaux antiscorbutiques au temps de Cartier | 71 |
Quelques utilisations amérindiennes plus modernes des conifères pouvant être l’annedda | 81 |
Sources | 83 |
1541-1543, fort d’en haut au Cap Rouge. Une tentative de colonisation laisse des traces de plantes européennes | 84 |
On découvre des vestiges du fort d’en haut | 85 |
La planification du troisième voyage de Cartier tient compte des ressources végétales | 85 |
Quelques végétaux retrouvés sur le site archéologique | 86 |
Des plantes européennes dans d’autres sites archéologiques canadiens | 88 |
Sources | 89 |
1553, Paris. Deux arbres de vie d’Amérique, dont l’un est l’objet d’une supercherie médicale | 90 |
Belon et deux arbres d’Amérique du Nord | 91 |
Quelle est cette supercherie associée au lignum vitae de l’Amérique ? | 95 |
L’abandon de la Chinna | 95 |
L’usage de la salsepareille du Portugal | 95 |
La très grande influence subséquente du pin blanc | 95 |
Sources | 102 |
1557, Paris. Une récolte incroyable de sève sucrée de l’arbre couton | 103 |
Le mot amérindien couton | 104 |
La controverse à propos de l’origine de la fabrication du sucre d’érable | 106 |
Une polémique encore vivante | 106 |
Sources | 107 |
1606-1607, Acadie. Des plantes tout usage : du chanvre acadien semé en France et de la gomme de sapin dans les églises | 108 |
L’identification de plantes mentionnées par Lescarbot | 108 |
Une plante aux fibres soyeuses | 109 |
Un intérêt pour les asclépiades qui se perpétue | 110 |
De médecine et d’odeur | 112 |
Le Calamus odoratus, ce roseau odorant | 112 |
L’épilobe à feuilles étroites | 115 |
Sources | 115 |
9 février 1618, Paris. Messieurs de la chambre de commerce, investissez massivement dans les végétaux de la Nouvelle-France | 116 |
La lettre à la Chambre de commerce et les projections des revenus annuels | 118 |
Champlain et la connaissance des essences forestières à potentiel commercial | 118 |
Les arbres et d’autres espèces sur le cartouche de la carte de la Nouvelle-France de 1612 | 119 |
Deux autres espèces non arborescentes à haut revenu | 123 |
L’identité du chanvre et de la racine à teinture rouge | 124 |
L’identité des autres plantes mentionnées en 1618 | 125 |
Le devenir des promesses commerciales | 125 |
Une teinture pour faire compétition aux Espagnols ? | 126 |
Champlain et l’importance accordée au chanvre | 127 |
Champlain et les promesses de l’annedda | 129 |
Pourquoi la sanguinaire et le chanvre ne deviennent-ils pas des succès commerciaux ? | 130 |
D’autres découvertes botaniques attribuées à Champlain | 130 |
Sources | 132 |
Au plus tard en 1620, Annaberg en Saxe. un médecin acquiert un trille de la Nouvelle-Gaule | 133 |
Une espèce brésilienne provient de la Nouvelle-Gaule ! | 133 |
L’acquisition du trille de la Nouvelle-Gaule par Joachim Burser | 133 |
D’autres espèces de l’Amérique du Nord | 134 |
Quelques caractéristiques et les aires de répartition géographique de ces 27 espèces | 135 |
D’autres informations à partir des annotations de Joachim Burser | 136 |
Qui serait l’apothicaire parisien qui a fourni ces spécimens d'Amérique du Nord? | 136 |
Sources | 139 |
1620, Paris. L’illustration du martagon du Canada et un livre de biologie en format de poche | 140 |
L’Histoire des plantes de Geoffroy Linocier | 140 |
Une espèce canadienne | 140 |
D’autres illustrations du lis canadien de la même époque | 143 |
La seconde édition du florilège de Vallet | 144 |
Un lis martagon du Canada en 1622 | 145 |
Sources | 146 |
1623, Bâle. Parmi 6 000 plantes, cinq espèces canadiennes incluant le fameux lis du Canada | 149 |
Trois espèces proviennent du Canada | 149 |
Deux autres espèces sont dites canadiennes | 149 |
D’autres espèces nord-américaines dans les écrits des frères Bauhin | 150 |
La description du lis canadien et son illustration en Allemagne en 1614 | 150 |
Sources | 152 |
1623, Paris. Du bout du monde au cœur du monde : une plante canadienne dans le jardin des Robin | 153 |
Les travaux de Jean Robin se poursuivent avec son fils Vespasien | 154 |
Une seule espèce canadienne | 154 |
Des usages du robinier faux-acacia en Europe | 155 |
Sources | 158 |
1623-1624, Huronie. On déguste des prunes enfouies dans le sol et on se soigne avec Oscar et la Pruche | 159 |
Le couvent des Récollets est entouré de cardinales et de martagons à oignons comestibles | 159 |
On mange des prunes enfouies dans le sol | 159 |
D’autres exemples de conservation de nourriture dans le sol | 160 |
La plante oscar fait merveille | 160 |
En cas de brûlures graves, utilisez la seconde écorce de pruche | 163 |
Des informations botaniques dans le dictionnaire de Sagard | 163 |
Sources | 163 |
1633, Rome. Le neveu du pape cultive des fraises canadiennes d’une grosseur inouïe | 165 |
D’autres plantes canadiennes dans le traité de 1633 | 166 |
Sources | 168 |
1634, Québec. Un missionnaire jésuite refuse un vomitif et les amérindiens mangent des chapelets | 169 |
La racine à oignons | 170 |
La racine au goût de réglisse | 170 |
La racine en forme de chapelet | 170 |
Sources | 173 |
1635, Paris. La première flore canadienne et nord-américaine, une nouvelle espèce potagère et une teinture pour les cheveux | 174 |
La première flore nord-américaine, une publication innovatrice | 176 |
Les espèces dans la flore de Cornuti | 176 |
Des espèces européennes, eurasiatiques et africaines | 176 |
Une espèce d’Amérique centrale ou du Mexique | 177 |
Quarante-cinq espèces identifiées comme nord-américaines dont 20 canadiennes | 177 |
La provenance des espèces Nord-américaines | 178 |
Les caractéristiques principales des plantes canadiennes ou nord-américaines | 186 |
La signification de la présence de certaines espèces dans la flore de Cornuti | 186 |
Les informateurs sur les plantes canadiennes | 187 |
Les descriptions de la flore de Cornuti sont reconnues par les botanistes | 188 |
Une nouvelle plante potagère canadienne | 189 |
Les plantes du genre Panaces à l’époque | 190 |
Quelques usages subséquents de la nouvelle plante potagère canadienne | 191 |
Une espèce canadienne qui teint très efficacement les cheveux | 191 |
Sources | 193 |
1636, Paris. Au jardin royal: des plantes d’amérique française nommées americanum, aucune canadense | 194 |
Des plantes canadiennes dans les publications de Guy de La Brosse | 196 |
Les plantes de la flore de Cornuti comparées à celles de la liste de 1636 | 197 |
Quelques informations sur des espèces d’Amérique du Nord au jardin royal | 198 |
L’auteur ou les auteurs du catalogue des plantes de 1636 | 198 |
Sources | 198 |
1646, Amsterdam. Un hélianthe apparenté au topinambour et au tournesol parmi trois plantes canadiennes | 199 |
Trois espèces portent un nom canadien | 200 |
Quatre autres espèces ont un nom référant à la flore de Cornuti | 200 |
Sept espèces américaines | 202 |
Sept espèces virginiennes | 202 |
Trois plantes brésiliennes, deux péruviennes et une indienne | 202 |
La fleur du soleil et du cardinal | 203 |
D’autres espèces nord-américaines avec divers noms | 203 |
Les informations de Nicolaes Tulp en 1635 | 203 |
Sources | 203 |
1653, Copenhague. Un médecin décriant l’usage du tabac, du thé, du café et du chocolat signale une vigne canadienne laiteuse | 204 |
Deux espèces canadiennes et quelques autres des Amériques | 204 |
Une dénonciation de plantes étrangères | 205 |
Sources | 208 |
1664, Trois-Rivières. Le gouverneur mentionne trois plantes envahissantes, mais pas les chardons qui nécessitent une législation trois ans plus tard | 209 |
Un inventaire botanique étendu, mais sommaire | 210 |
Des espèces déjà envahissantes | 211 |
Le pourpier est-il vraiment introduit d’Europe ? | 211 |
Le houblon | 212 |
Le mélilot | 212 |
Les chardons, ces plantes envahissantes non mentionnées par Boucher | 212 |
Sources | 218 |
1664-1675, Nouvelle-France. Un naturaliste observe plus de 200 plantes incluant le pissenlit et il décrit l’usage du pikieu épilatoire | 219 |
De nombreuses observations inédites | 220 |
Les usages, souvent amérindiens, de végétaux indigènes | 222 |
La préparation du mastic épilatoire | 230 |
Quelques observations de Louis Nicolas sur les Français et les plantes | 232 |
D’autres informations botaniques | 232 |
Les sources d’information de Louis Nicolas sur les plantes | 242 |
La contribution botanique de Louis Nicolas | 242 |
Des références aux manuscrits de Louis Nicolas | 243 |
Sources | 243 |
Quelques premières | 244 |
Les histoires se poursuivent | 248 |
APPENDICES | 249 |
APPENDICE 1 • Noms latins des espèces transportées en Amérique par Christophe Colomb en 1493 | 250 |
APPENDICE 2 • Plantes cultivées introduites par les espagnols au Mexique avant ou pendant la décennie 1530 | 251 |
APPENDICE 3 • Suggestions d’identification de 80 plantes mentionnées dans la Bible | 252 |
APPENDICE 4 • Calcul de la quantité de vitamine C extraite de l'Anneda requise pour la guérison de l'équipage de Cartier | 256 |
APPENDICE 5 • Noms latins et notations de l’herbier de Joachim Burser correspondant aux espèces identifiées par Oscar Juel | 260 |
APPENDICE 6 • Plantes américaines de la liste de 1623 du Jardin des Robin selon Marjorie Warner (1956) | 261 |
APPENDICE 7 • Informations sur les 45 espèces de la flore de Cornuti provenant de l'Amérique du Nord | 263 |
APPENDICE 8 • Les 68 plantes dites américaines de la liste de Guy de la Brosse de 1636 | 270 |
APPENDICE 9 • Comparaison des noms de Cornuti (1635) avec ceux du Jardin Royal (1636) | 273 |
Index | 275 |
Table des matières | 285 |
Ce livre a fait parler de lui :
-
On prend plaisir à butiner à travers la trentaine de chapitres qui composent l'ouvrage. La lecture se fait selon l'inspiration du moment, en parcourant les nombreux hors-texte et en se délectant des magnifiques illustrations. Certainement un livre de référence qui ravira autant les amateurs d'histoire que de botanique.
Yves Guillet, Librairie Le Fureteur
-
En attendant que nos jardins dégèlent, voici un livre fabuleux pour nous faire patienter : Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1 relate l'histoire de notre flore depuis le temps des Vikings jusqu'à l'an 1760. Illustré de superbes planches en couleurs datant des siècles passés, ce livre est un trésor de renseignements, dont plusieurs sont inédits.
Paul Toutant, Le Bel Âge
-
Excellent livre sur l’histoire des plantes du Canada, intéressant, surprenant et très bien documenté. La première partie, Un peu d’histoire botanique, fait le point sur l’état des connaissances avec Théophraste, Aristote, Dioscoride… Dans la deuxième partie, Découvertes et usages de plantes, est colligée une quantité impressionnante d’informations transmises par des hommes qui ont décrit, inventorié et observé les végétaux : Jacques Cartier, Louis Nicolas, Georges Cornuti… Plusieurs thèmes sont abordés : l’utilisation des plantes par les Amérindiens, médicinale autant qu’alimentaire, l’espoir de s’enrichir avec les végétaux, la présence de plantes canadiennes dans les jardins européens, etc. Les trois auteurs sont réputés : M. Cayouette et M. Asselin sont du domaine de l’agriculture et de l’alimentation, tandis que M. Mathieu est un spécialiste de l’histoire de la Nouvelle-France. Avec ses belles illustrations, l’ouvrage, plaira aux historiens, aux gens des sciences de l’agroalimentaire, de la médecine, de la botanique…
Lise Gobeille, Le Devoir
-
Curieuses histoires? Oui, Jacques Cayouette récidive avec deux autres complices. Le Vinland que les Vikings visitent vers l’an 1000 pourrait-il se situer dans la région de Québec ? En 1534, Jacques Cartier décrit l’usage du maïs, du tabac et d’une mystérieuse plante, l’annedda, qui guérirait du scorbut et de la syphilis. Mais quel est donc ce miraculeux conifère ? Quel usage fait-on de la gomme de sapin dans les églises en Europe ? Quelle sorte de chapelet mangeaient donc les Amérindiens ? Il est stimulant de constater que plusieurs questions concernant les premières observations des plantes canadiennes demeurent sans réponse et requièrent encore des efforts de recherche. Cette histoire détaillée, palpitante et pleine de rebondissements, est aussi riche en informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues. Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu sont partis à la conquête de l’origine de ces plantes et relatent la curieuse et étonnante histoire des usages qu’on en faisait, tant en Amérique qu’en Europe.
Daniel Cyr, Flora Quebeca
-
Comme toujours chez Septentrion, la mise en page est soignée, la recherche iconographique, impeccable, et la présentation générale, attrayante. Ce livre est le complément parfait de la Flore laurentienne du frère Marie-Victorin et en constitue le pendant historique. Un ouvrage de référence qui deviendra vite indispensable.
René Paquin, Collections
-
Ouvrage bien documenté et fort intéressant pour tous ceux qui ont un intérêt pour la botanique et tous les champs connexes, de la foresterie à la médecine en passant par l'alimentation et l'agriculture.
Marie-Andrée Brière, Revue Héritage
-
Comme un cadeau du ciel, arrivé trop discrètement l'automne dernier dans le paysage de l'histoire et des sciences naturelles, cet essai remarquable vient combler un vide longtemps déploré parmi la communauté des scientifiques de ces domaines. Enfin ! disons-le d'emblée, voilà une analyse exhaustive et rigoureuse des traités de botanique et des oeuvres anciennes consacrées à la découverte et à l'identification, souvent pleine de tâtonnements, des plantes de notre portion de ce Nouveau Monde. Et on doit ce véritable tour de force à trois érudits, Alain Asselin […], Jacques Cayouette […] et Jacques Mathieu […]. Trois scientifiques de haut niveau, rompus aux dimensions multiples de la botanique qui ont réuni leurs expériences de terrain, les fruits de leurs recherches et leurs connaissances historiques les plus fines pour nous offrir cette passionnante analyse.
En somme, voilà un essai rigoureux, richement documenté, une véritable mine de multiples savoirs à conserver avec soin dans toute bibliothèque, d'autant qu'il s'agit d'une production admirablement bien servie par un travail d'édition remarquable. Le Septentrion nous a déjà habitués à son style graphique clair, bien aéré, mais il se surpasse nettement dans cet essai en nous offrant en primes les plus belles planches botaniques des bibliothèques nationales et des centres de recherche d'ici et d'ailleurs.
Paul-Louis Martin, L'Ancêtre / Les cahiers de lecture de l'Action nationale
-
Cet ouvrage collectif unique relate l’origine de bon nombre de plantes canadiennes ainsi que l’étonnante histoire des usages qu’on en faisait. Plus encore, la présentation de ces diverses plantes sert de point de départ à une incursion dans l’histoire du Canada grâce à une multitude d’informations historiques, scientifiques et culturelles couvrant la période de l’an 1000 à 1670: présence des Vikings sur les côtes de Terre-Neuve, voyages exploratoires de Cartier, invitation de Champlain proposant aux membres de la Chambre de commerce de Paris d’investir dans les végétaux de la Nouvelle-France… On y montre aussi clairement la contribution du Nouveau Monde à la botanique naissante en Europe. La mise en page est rehaussée de nombreuses illustrations détaillées réalisées aux 17e et 18e siècles et de plusieurs encadrés au contenu original et parfois surprenant.
Mélanie Darveau, Magazine Contact
-
D'une rigueur à satisfaire le lectorat le plus exigeant, le livre d'Asselin, Cayouette et Mathieu se prête aussi à une lecture plus ludique, d'un encadré à l'autre, et est illustré par de magnifiques planches d'époque.
Marie-Josée Martin, Revue À bon verre, bonne table
-
Cette histoire détaillée, palpitante et pleine de rebondissements, est aussi riche en informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues.
Ces trois chercheurs sont partis à la conquête de l'origine de ces plantes et relatent la curieuse et étonnante histoire des usages qu'on en faisait, tant en Amérique qu'en Europe. Abondamment illustré, et ouvrage compte un index et de nombreux appendices. De nombreuses heures de lecture en attendant le deuxième tome prévu à l'automne 2015.
Lucie Bouffard, Revue Le trait d'union
-
Dans cet ouvrage abondamment et magnifiquement illustré, Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu convient le lecteur à découvrir la flore du Canada et les multiples usages que les premiers habitants en faisaient.
Que vous soyez passionné d'histoire, de botanique, d'alimentation, de produits naturels, de médecines alternatives ou d'environnement, ce livre saura vous plaire. Vous découvrirez les usages des plantes du Canada de l'an 1000 à 1670. C'est ouvrage a gagné le prix Marcel-Couture et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général.
Johannie Cantin, Cap-aux-Diamants
-
« D’une richesse et d’une qualité́ sans pareil, dans le détail comme pour l’ensemble, cette immense fresque en trois tomes, allant du détour de l’an mille jusqu’à la Confédération de 1867, renferme en ses 925 pages un herbier historique constitué de 79 spécimens de plantes rares et curieuses dont ils nous racontent l’histoire en autant de chapitres captivants. Parcourir ces pages abondamment et merveilleusement illustrées, assorties d’encarts foisonnant de détails pittoresques et d’appendices précieux au plan de la recherche botanique, c’est aller à la découverte d’un florilège fabuleux de plantes et de leurs usages. […] Les trois auteurs, au premier chef Alain Asselin qui a été l’instigateur de cette œuvre monumentale, couronnée du prix d’excellence Marcel-Couture en 2015 pour son audace et son originalité éditoriale, réunissent en leurs personnes une somme de connaissances botaniques et historiques qui fait honneur à cette grande lignée de chercheurs et d’historiens de la botanique qui les ont précèdes. »
René Bouchard, Rabaska
-
« Curieuses histoires de plantes du Canada est une série de quatre ouvrages qui abordent la flore de chez nous à différentes époques de l’histoire. Ce premier tome se penche principalement sur les années 1000 à 1670 et reconstitue une histoire détaillée des plantes, des premières traces des Vikings jusqu’aux explorateurs européens, en passant par les débuts de la Nouvelle-France. […] L’ouvrage nous permet de découvrir une quantité d’anecdotes, parfois amusantes, parfois étranges, parfois intrigantes, en lien avec les plantes. Saviez-vous qu’au XVIe siècle, on croyait que le saule rendait les hommes stériles? Qu’on a longtemps soupçonné la pomme de terre d’être toxique? Que certains botanistes préconisaient un élixir à base de momie (on extrayait une sorte de jus de momie) pour soigner les maux de tête? […] Un livre magnifiquement illustré, avec des planches, des dessins et des reproductions qui sont sublimes. Visuellement, ce livre est tout simplement époustouflant, surtout si on s’intéresse à l’histoire de la botanique. »
Geneviève Bolduc, Mon coussin de lecture