Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 3
1760-1867
Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu
- 49,95 $PapierISBN: 9782894488850
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19,99 $PDFISBN: 9782894482384
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Entre 1760 et 1867, malgré de grands bouleversements dans le pays, des femmes et des hommes déploient des efforts importants pour mieux connaître les plantes du Canada et leurs usages. Après l'ère des explorations et des découvertes, c'est la science qui prend tranquillement la place. Un botaniste allemand, qui a eu en mains des plantes récoltées lors de la fameuse expédition de Lewis et Clark, veut rédiger une flore canadienne. Une mère de 10 enfants trouve le temps d'herboriser et d'enrichir des collections de spécimens canadiens. Le plus grand peintre naturaliste de son époque, James Audubon, étudie les oiseaux et les végétaux dans la région de Natashquan. Trois prêtres canadiens-français deviennent célèbres: le premier pour son ouvrage sur la flore canadienne, le deuxième pour sa carrière de professeur de botanique à la toute nouvelle Université Laval et le troisième pour son remède populaire gratuit à base de plantes.
Ce troisième tome présente 29 histoires personnalisées selon l'approche des ouvrages précédents en mettant en scène des personnages fascinants qui nous guident dans la découverte de plantes aux usages multiples et étonnants.
Table des matières
Curieuses histoires de plante du Canada, tome 3. 1760-1867 | 1 |
Remerciements | 9 |
Avant-propos : quelques mots | 11 |
DÉCOUVERTES ET USAGES DE PLANTES DU CANADA DE 1760 À 1867 | 13 |
Quelques repères et quelques personnages | 14 |
Survol et éléments de contexte historique | 18 |
1766, côte du Labrador sur le détroit de Belle Isle. un naturaliste fortuné et quatre bières d’épinette | 27 |
1785, Baie-Saint-Paul et ailleurs au Bas-Canada. Des plantes, dont la ciguë très toxique, pour aider à traiter une forme de syphilis | 33 |
1788, Londres. On discute de chanvre au Canada en présence de l’archevêque de Canterbury | 39 |
1788-1805, Bas-Canada. Deux fournisseurs de plantes pour le président de la société royale : un médecin et un as récolteur | 45 |
1792, du Richelieu à la Rupert. Un botaniste jardinier soupçonné de subversion explore le lac Mistassini | 54 |
Vers 1805, Catsfield, Sussex, Angleterre. Un riche amateur d’observations phénologiques prépare une flore canadienne | 64 |
1806, Bas-Canada. un touriste culturel observe les végétaux | 70 |
1806, France. L’érable rouge et l’érable argenté sont très communs | 79 |
1816-1820, Canada. Un botaniste allemand, connaissant bien les plantes de l’expédition de Lewis et Clark, herborise pour sa flore canadienne | 82 |
1817-1819, Bas-Canada. Une primevère de Lévis et des orchidées de Montréal expédiées en Écosse | 90 |
1818, Pointe-Aux-Trembles, district de Québec. Un curé vante les mérites de la salsepareille antivénérienne et de la courvaline | 103 |
1820-1825, Montréal. Le premier doyen de médecine de l’université McGill se plaît à récolter des plantes | 111 |
1824, Québec. Une nouvelle société savante et un couple dédié à la botanique | 118 |
1827-1828, Québec. La comtesse herborise pendant que son mari fait face à une pétition de 87 000 mécontents | 134 |
1828, Québec. Une mère de 10 enfants trouve le temps d’herboriser et d’honorer son nom de jeune fille | 142 |
1829, entre les rivières Saint-Maurice et des Outaouais. Une exploration scientifique assaisonnée d’herbes salées et de belles fleurs | 149 |
1833, Natashquan. Un artiste à la recherche de nouvelles espèces d’oiseaux a le souci des végétaux | 156 |
1835, Montréal. Un pépiniériste, féru de botanique, ne craint pas les feux d’artifice de ses compétiteurs | 167 |
1840, Londres. Un naturaliste de retour des cantons de l’est publie un premier livre à succès | 173 |
1847, des chutes Niagara aux chutes Montmorency. Des explorations botaniques pour refaire sa santé | 181 |
1847, Grosse-Ile. Un achalandage sans précédent à la station de quarantaine à cause des patates d’Irlande | 189 |
1855, Paris. Entre deux expositions universelles à Londres, des végétaux du Canada à voir dans la ville lumière | 200 |
1858, La Tabatière, Côte-Nord. De la petite épinette noire pour le thé. | 215 |
1858, Québec. Rencontre au sommet d’un réputé botaniste américain et d’un joyeux Gaillard | 218 |
1858, Saint-Joachim (Montmorency). Le futur fondateur de la revue le naturaliste canadien n’a pas que des amis | 222 |
1859, Montréal. On s’interroge sur les oignons des jésuites trouvés dans le nord | 237 |
1860, Université Harvard. Un médecin passionné par l’histoire encyclopédique des plantes | 242 |
1861, près de New Liverpool et de l’île d’Orléans. On arrache de belles fleurs à profusion | 247 |
1861, Londres. Des inspirations pour un futur jardin botanique à Québec | 255 |
Quelques premières | 266 |
Mot de la fin | 271 |
APPENDICES | 273 |
APPENDICE 1 • Sélection de plantes vasculaires décrites comme nouvelles pour la science au Canada (Québec) par André Michaux lors de son voyage en 1792 et de spécimens justificateurs dans son herbier au muséum national d’histoire naturelle de Pa | 274 |
APPENDICE 2 • Récoltes et mentions de plantes signalées pour l’île d’Anticosti par Frederick Pursh en 1818, selon diverses sources | 283 |
APPENDICE 3 • Une soixantaine de plantes du Canada, selon John Goldie en 1827, qu’il a observées ou récoltées entre 1816 et 1819 | 284 |
APPENDICE 4 • Trente-deux plantes en situation précaire au Québec dans le catalogue de l’herbier d’Andrew Fernando holmes compilé par James Barnston en 1859 | 286 |
APPENDICE 5 • Plantes mentionnées pour la région de Charlevoix, Québec, dans la lettre d’octobre 1829 d’Harriet Sheppard à William Jackson Hooker et autres récoltes retracées | 287 |
APPENDICE 6 • Dix-sept plantes avec le mot canadien pour identifier certaines espèces de l’herbier de la comtesse Dalhousie | 288 |
APPENDICE 7 • Plantes observées par la comtesse Dalhousie en 1827 dans la région des chutes de la Grande Chaudière de la rivière des Outaouais | 289 |
APPENDICE 8 • Liste des plantes recueillies en grande partie par Anne Mary Perceval en 1823 dans la région de Québec et envoyées au botaniste américain William Darlington en 1826 sous forme d’album | 292 |
APPENDICE 9 • Catalogue des plantes et bruyères recueillies durant l’expédition du Saint-Maurice en 1829, selon Ingall | 298 |
APPENDICE 10 • Les noms algonquins de 15 plantes, selon la publication de W. S. M. d’Urban en 1861 | 302 |
Index | 303 |
Table des matières | 310 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Pour notre plus grand plaisir, voilà qu'ils récidivent. Le auteurs de Curieuses histoires de plantes du Canada nous offrent cette année le troisième tome de leur remarquable essai d'histoire culturelle. La botanique sert encore ici de porte d'entrée pour nous entrainer dans un passionnant voyage historique au coeur de l'ensemble des sciences naturelles et de leur émergence dans la société, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la Confédération. On doit ce véritable trésor documentaire, somptueusement illustré, à trois scientifiques dont les compétences et l'érudition sont largement reconnues dans les domaines de la botanique et de l'histoire.
Comme dans les volumes précédents, de multiples encarts ou apartés de taille variable viennent ajouter précision d'usages, anecdotes savoureuses, destin particulier ou variation terminologique, si bien que le lecteur le plus curieux ne peut que s'en dire satisfait, ou même repu.
Paul-Louis Martin, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale
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Ce troisième tome, richement illustré, et conçu dans le même esprit de rigueur et de vulgarisation que les deux précédents, présente vingt-neuf histoires couvrant la période 1760-1867. Un livre captivant et unique en son genre.
Michèle Roy, Le fureteur, Les libraires
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L'iconographie de l'ouvrage est soignée; les illustrations botaniques, magnifiques. Conclusion d'une oeuvre inclassable traitant, dans un heureux mélange de rigueur scientifique et d'humanisme, de l'évolution des connaissances des végétaux et de leurs usages.
, Revue Nature sauvage
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This volume is blessed with famous artwork.
Tom Spears, Ottawa citizen
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Un index imposant et de somptueuses illustrations complètent les riches informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues de ce remarquable essai d'histoire, véritable trésor documentaire.
Jeannine Ouellet, Histoire Québec
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Magnifiquement illustré, cet ouvrage d'une grande rigueur scientifique permet aux lecteurs de pénétrer ce monde luxuriant, de le découvrir à travers des personnages fascinants, de l'apprivoiser.
, Revue Héritage
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« As with the first two volumes, readers will be pleased with all the facts gathered in this third volume. »
Alain Cuerrier, Annals of Natural History
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« D’une richesse et d’une qualité́ sans pareil, dans le détail comme pour l’ensemble, cette immense fresque en trois tomes, allant du détour de l’an mille jusqu’à la Confédération de 1867, renferme en ses 925 pages un herbier historique constitué de 79 spécimens de plantes rares et curieuses dont ils nous racontent l’histoire en autant de chapitres captivants. Parcourir ces pages abondamment et merveilleusement illustrées, assorties d’encarts foisonnant de détails pittoresques et d’appendices précieux au plan de la recherche botanique, c’est aller à la découverte d’un florilège fabuleux de plantes et de leurs usages. […] Les trois auteurs, au premier chef Alain Asselin qui a été l’instigateur de cette œuvre monumentale, couronnée du prix d’excellence Marcel-Couture en 2015 pour son audace et son originalité éditoriale, réunissent en leurs personnes une somme de connaissances botaniques et historiques qui fait honneur à cette grande lignée de chercheurs et d’historiens de la botanique qui les ont précèdes. »
René Bouchard, Rabaska