Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec
Benoît Grenier et Michel Morissette
- 34,95 $PapierISBN: 9782894488492
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16,99 $PDFISBN: 9782896649686
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La seigneurie est une institution de longue durée […]. Dans sa forme classique le long du Saint-Laurent, le régime seigneurial s'est institué au coeur d'une tradition ancestrale de vie collective, il s'est fait agent de la constitution d'un paysage rural mythique et il a servi de marqueur de différence ethnique. […] Les collaborateurs au présent ouvrage [ont], en quelque sorte, propulsé l'étude du régime seigneurial dans le XXIe siècle. Leur approche du régime seigneurial ne néglige pas la question fondamentale de la propriété et de l'autorité, mais elle bouleverse la chronologie convenue. Insistant sur la persistance du régime seigneurial bien au-delà de son abolition théorique en 1854, les auteurs en observent le lent déclin s'étirer jusqu'à l'ère de l'automobile, dans le Québec duplessiste.
- Extrait de la préface de Brian Young
Avec des textes de Jessica Barthe, Isabelle Bouchard, Jean-Michel Daoust, Jonathan Fortin, Joseph Gagné, David Gilles, Benoît Grenier, Alain Laberge, Katéri Lalancette, André LaRose, Michel Morissette, Jean-René Thuot et Alex Tremblay Lamarche.
Table des matières
NOUVEAUX REGARDS EN HISTOIRE SEIGNEURIALE AU QUÉBEC | 1 |
PRÉFACE | 9 |
INTRODUCTION | 13 |
PARTIE I • Nouveaux regards sur la propriété seigneuriale | 27 |
La souplesse et les limites du régime juridique seigneurial colonial: les concessions aux Abénaquis durant le Régime français [David Gilles] | 28 |
Entre revendication et résignation. Les seigneuries du lac Champlain et la frontière new-yorkaise, 1763-1783 [Joseph Gagné] | 61 |
La substitution fidéicommissaire et la transmission du patrimoine dans la première moitié du XIXe siècle: le cas des seigneurs usufruitiers [Jonathan Fortin] | 91 |
Un terrier en pièces détachées : les titres nouvels de la seigneurie de Beauharnois (1834-1842) [André Larose] | 118 |
PARTIE II • Nouveaux regards sur les seigneurs | 155 |
Du manoir au parloir: les stratégies des Ursulines de Québec dans l’administration de la seigneurie de Sainte-Croix, 1646-1801 [Jessica Barthe] | 156 |
Les chefs autochtones comme «seigneurs»: gestion des terres et de leurs revenus, 1760-1820 [Isabelle Bouchard] | 181 |
Les seigneurs à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada (1792-1814) [Katéri Lalancette] | 207 |
La stabilisation et la créolisation de la présence seigneuriale britannique dans la vallée du Saint-Laurent, 1790-1812 [Alex Tremblay Lamarche] | 247 |
PARTIE III • Mémoire et persistances seigneuriales | 313 |
L’argent et la propriété seigneuriale de 1854 à 1940: qui sont les gagnants du processus d’abolition? [Michel Morissette] | 314 |
Réalité, fiction et tradition: la représentation du seigneur et de la seigneurie dans Marguerite Volant [Jean-Michel Daoust] | 334 |
L’imaginaire seigneurial: les points de convergence entre recherche fondamentale, initiatives touristiques et mémoires communautaires [Jean-René Thuot] | 364 |
«Mort d’extrême vieillesse»: histoire et mémoire du régime seigneurial depuis 1854 [Benoît Grenier] | 398 |
EN GUISE DE POSTFACE | 431 |
Le retour du pendule ou l’observation du temps court dans la recherche en histoire seigneuriale: l’époque de la Conquête [Alain Laberge] | 432 |
ANNEXE | 443 |
Publications relatives aux terriers et autres documents fonciers à l’aire seigneuriale au Québec [André LaRose] | 444 |
BIBLOGRAPHIE | 460 |
PRÉSENTION DES AUTEURS | 482 |
TABLE DES MATIÈRES | 485 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Cet ouvrage universitaire bien garni de tableaux et de cartes offre un regard nouveau d'un régime qui a façonné le territoire du Québec, son économie et ses classes sociales.
Gabriel Delisle, Le Nouvelliste
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Les cartes sont soignées et utiles. L'ouvrage est vraiment bien structuré.
Qu'importe le texte choisi – tous sont conformes aux exigences universitaires. Ils résultent de recherches sérieuses et approfondies. Mais quoi de neuf ? Nous avons été captivés par le texte sur les seigneuries du lac Champlain: un sujet peu couvert et quelque peu complexe mais bien livré et qui dépasse les limites fixées par le titre de l'ouvrage.
Ce livre fort bien documenté offre un nouvel éclairage sur des thèmes peu abordés et une période mal connue du régime seigneurial.
Michel Pratt, Mémoires de la Société généalogique canadienne-française
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L'excellent travail de Benoît Grenier et de son équipe de recherche se poursuit par la publication de ce collectif divisé en trois parties aux titres évocateurs: « Nouveaux regards sur la propriété seigneuriale » , « Nouveaux regards sur les seigneurs », et « Mémoires et persistances seigneuriales ». Ces trois approches du régime seigneurial nourrissent notre compréhension de ce système qui régissait une partie importante de notre territoire.
Guy Parent, L'Ancêtre
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Saviez-vous que les Ursulines, bien qu'éducatrices et cloîtrées, ont été seigneuresses ? Que les chefs abénaquis ou iroquois ont concédé des terres à des censitaires issus du groupe dominant ? Qu'au tournant du XIXe siècle, on a assisté au ralentissement de l'effritement du nombre de seigneuries quittant des mains des Canadiens au profit de celles de Britanniques ? Que jusqu'à près d'un siècle après son abolition, le régime seigneurial a persisté dans les faits et l'imaginaire collectif ? Ce sont là quelques-uns des sujets exposés ici sous la direction du professeur Grenier, issus souvent de travaux passionnément étudiés par des doctorants ou des candidats à la maîtrise. L'ouvrage s'inscrit dans l'historiographie d'un sujet d'étude inépuisable. Pour l'avancement de nos connaissances en la matière.
Yves Guillet, Les libraires
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Cet ouvrage constitue un apport majeur à l'historiographie sur ce qui est «probablement, avec la Conquête, un des sujets les plus traités en histoire québécoise», de l'avis même des directeurs de la publications.
Avec cette équipe, la haute tenue de cet ouvrage savant se comprend aisément.
Les spécialistes et les non-spécialistes (minimalement avertis) liront certainement ce livre avec un grand intérêt. Il ne s'agit pas d'un ouvrage de synthèse, mais la suite et la somme des textes offrent une vision d'ensemble renouvelée du régime seigneurial.
Gilles Lauzon, Montréal en tête
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À lire pour ceux qui veulent mieux comprendre notre histoire.
, Revue Héritage
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Les collaborateurs au présent ouvrage offrent un nouvel éclairage sur le régime seigneurial qui ne s'éteint guère lors de son abolition théorique de 1854.
Jeannine Ouellet, Histoire Québec
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La dernière page tournée, le lecteur de Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec peut donc se réjouir d'avoir lu un livre dont le titre n'est pas une vaine promesse : l'interminable survie de cette institution transplantée ad hoc sous Richelieu et dont les derniers vestiges se sont perpétués, incroyable anachronisme, jusqu'à la fin des Trente Glorieuses, brouille nos frontières mentales entre les Temps modernes et l'ère contemporaine...
Sylvain Skora, Revue Histoire & Sociétés rurales
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This volume covers very well the historical flexibility of a type of land tenure that many English-speaking Canadians probably thought had no future at all.
Colin M. Coates, York University, Histoire sociale / Social History
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Ces "Nouveaux regards" constituent une contribution originale et pertinente à l'étude du régime seigneurial. Malgré son abolition en 1854, cette institution demeure d'une grande actualité puisqu'elle constitue l'assisse juridique de grandes portions du territoire québécois d'aujourd'hui. Il s'agit à coup sûr d'une lecture incontournable pour quiconque s'intéresse au territoire québécois et à son histoire.
Francis Roy, Cahiers de géographie du Québec
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« un incontournable pour quiconque souhaiterait s’initier à la question seigneuriale »
Maude Flamand-Hubert, Revue d’histoire de l’Amérique française