À la guerre comme à la guerre

À la guerre comme à la guerre

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... Lundi, le 22 mars 1666 Bien que nous soyons en plein carême, Claude et Anne ont eu l’autorisation de se marier, ce qu’ils ont fait ce matin devant Dieu et devant la petite assemblée d’amis venus en témoigner. ...

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... Après avoir fait honneur au repas et prononcé quelques adresses pour la santé et la prospérité des jeunes mariés, ceux-ci nous ont quittés, pressés de se retrouver fin seuls. ...

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... Ayant une façade de vingt-quatre pieds sur seize29 de profondeur, elle était un peu plus spacieuse que les autres maisons de Ville-Marie. ...

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... Monseigneur de Laval rencontra encore plusieurs notables de Ville-Marie et s’entretint avec le colonel de Salière des désordres que pouvaient causer aux sauvages la vente d’eau-de-vie. ...

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... Contrairement aux autres moulins de Ville-Marie, tous activés par le vent, il avait été décidé d’implanter un moulin à eau. ...

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... Le même soir, une ambassade de Tsonnontouans, revenant de Québec, arriva à Ville-Marie où ils furent accueillis par le colonel de Salière. ...

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... Plusieurs ménages s’y établiront, formant une autre bourgade à quelques lieues de Ville-Marie. Notre petite communauté de Marans, si unie jusqu’à maintenant, se démantèle peu à peu. ...

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... Les habitants de Québec étaient encore une fois venus en aide à ceux de Ville-Marie. La veille, une barque avait apporté deux cents minots de blé et cent minots de maïs. ...

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... La foire des fourrures revint, comme à chaque année, ramenant à Ville-Marie des sauvages venus des lointains pays d’en haut. Des tentes s’érigeaient çà et là le long du fleuve, là où il y avait de la place. 219 ...

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... Dès que les premiers canots étaient apparus à la pointe Saint-Charles, La Freydière avait envoyé des soldats à lui à leur rencontre pour tirer profit des fourrures avant les marchands de Ville-Marie. 221 ...