... . — En plus, depuis que les Anglais ont ouvert un poste de traite à la baie d’Hudson, ce sont eux qui fournissent la majeure partie de l’Europe en peaux ; le marché est saturé. ...
Antoine, coureur des bois
... Elle regarda Jeanne replacer les peaux de castors sous la porte, un léger sourire éclairant ses traits crémeux. — Nous devrions préparer le repas maintenant, nos époux ne vont pas tarder, dit Jeanne. ...
... Elle avait les traits tirés. — Qu’est-ce qui ne va pas ? répéta-t-il. Elle s’écroula sur le plancher avant de pouvoir répondre. Une mince couche de bran de scie formant un petit nuage autour d’elle. — Jeanne ! ...
... À première vue, les traits de Gilles semblaient lourds ; il avait un grand front bombé, des joues larges aux pommettes saillantes et un gros nez, mais l’ensemble donnait des courbes bien moulées. La vie pétillait dans ses yeux bleu gris. ...
... Il a déjà statué que quiconque irait faire la traite dans les bois, sans avoir au préalable obtenu un permis, sera flagellé. ...
... . — Nous discutions de la traite des fourrures à Albany, dit-il, en s’efforçant de garder un ton enjoué. Jeanne poussa un soupir et se détourna pour qu’il ne voie pas l’expression sur son visage. Antoine planifiait-il un autre voyage ? ...
... Ses traits pincés se serrèrent davantage et il dit : — Je ne saurais que faire de vos services, j’ai mes propres gens. ...
... C’est au prix d’un grand effort qu’il parvint à contenir le ton de sa voix lorsqu’il dit : — Vous pouvez traiter mon ami de païen, mais il est chrétien, tout comme moi. ...
... Elles ont été amenées de Paris par dépêches secrètes apportées par le nouveau secrétaire du gouverneur Frontenac. ...
... Permets que je te lise la partie où le gouverneur traite des Indiens. Après s’être raclé la gorge, Dablon entreprit la lecture : — La conversion des sauvages intéresse autant les jésuites que la conversion des castors. ...