Antoine, coureur des bois

Antoine, coureur des bois

Page 366

... Tout en regardant la petite Françoise accrochée aux jupes de sa mère, Roberol confia : — J’aimerais m’établir de façon définitive, peut-être même prendre épouse, mais j’aimerais aussi faire des voyages de traite, comme toi Antoine. ...

Page 374

... Ses pensées se portèrent vers La Salle, qui était à Paris, porteur d’une lettre pour le roi. Selon le père Dablon, il s’agissait d’une recommandation du gouverneur Frontenac. ...

Page 378

... — Non, avec l’autorisation royale en poche, La Salle a réussi à emprunter suffisamment d’argent à Paris. Il désire monter un réseau de forts et de postes d’échange. ...

Page 380

... Il s’approcha de la table et demanda la permission de faire la traite et d’explorer de nouveaux territoires. La bouche de Frontenac s’affaissa du côté droit jusqu’à ce que ses lèvres bleuissantes soient de biais dans son visage. ...

Page 385

... Dieu merci, celle-ci ne s’appliquait pas à la traite des fourrures. Simon jeta un coup d’œil à la rivière gelée, les rayons du soleil se réfléchissaient sur la glace solide qui la recouvrait. ...

Page 388

... Elle avait vaguement conscience qu’il continuait de parler. Elle réalisait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne parte pour un autre voyage de traite de fourrures. ...

Page 391

... Ils avaient laissé un souvenir sur les palissades de chacun des postes de traite : les armoiries françaises… en couleur. ...

Page 393

... Aubert aspira une demi-douzaine de bouffées de sa pipe, laissa filtrer la fumée au travers ses dents serrées, puis il parla : — Depuis que le gouverneur Frontenac encourage le développement de la traite vers le Michi-sipi, les marchés sont inondés de ...

Page 394

... Frontenac autorise plusieurs de ses amis coureurs des bois à faire la traite, mais nous, nous devons la faire secrètement. Et toi, Antoine, n’es-tu pas un aussi grand explorateur que La Salle ? ...

Page 395

... On disait aussi que Frontenac avait reçu des ordres du roi d’établir un système officiel d’émission de permis pour la traite des fourrures. Chaque année, il devait accorder ce permis à vingt-cinq seigneurs. ...