Armes à feu en Nouvelle-France (Les)

Armes à feu en Nouvelle-France (Les)

Page 56

... En réponse à une situation anarchique et au vent de révolte qui souffle sur Paris et embaume l’air libertine du siècle des «lumières», le port d’armes est totalement proscrit chez le petit peuple. ...

Page 57

... domaines privés, ceux qui ne bénéficient pas d’un tel traitement de faveur peuvent toujours s’exercer dans «l’enclos de leurs maisons10». ...

Page 59

... Sont exemptés de ce devoir les navires qui vont à la pêche ou qui se rendent à l’île Royale21, et ceux qui vont faire la «traite des nègres». ...

Page 61

... Même si, en principe, l’établissement du Conseil souverain entraîne, en 1664, l’adoption de la Coutume de Paris, à l’exclusion de toute autre coutume provinciale26, reste que la spécificité de la question relève de l’administration beaucoup plus coloniale ...

Page 63

... ordre et à ne jamais se déplacer sans elles; à ceux qui n’en ont pas, il ordonne: «Expressement à tous ceux qui pourroient n’avoir point d’armes, d’en achepter et s’en fournir suffisamment, avec les munitions necessaires, avecq deffences d’en vendre ou traiter ...

Page 64

... Bibliothèque nationale, cabinet des Estampes, Paris. ...

Page 65

... moi la différence qu’il y a entre des soldats disciplinés et des gens qui ont de la peine à quitter leurs femmes et leurs enfants, qui songent plutôt à leur menage qu’aux ordres qu’on leur donne, et qui étant presque la plupart désarmés, pour avoir traité ...

Page 69

... Gravure ancienne, Bibliothèque nationale, cabinet des Estampes, Paris. ...

Page 70

... Alexis, Le Canada héroïque et pittoresque, Paris, 1927. 70 ...

Page 72

... De tous les produits vendus aux autochtones au moyen de la traite, les armes à feu, la poudre et les munitions sont sans aucun doute les articles qui portent le plus à conséquence. Interdites à l’époque de Champlain65, ces marchandises sont 72 ...