Au secours de l'Amérique française

Au secours de l'Amérique française

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... Le matin venu, ils achevèrent de traiter ce peu qu’il leur restait et puis s’embarquèrent en leurs canots, nous priant de ne pas toucher à leurs logements pour les défaire, ce que nous leur promîmes, et ils se séparèrent les uns des autres, feignant d ...

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... Après qu’ils eurent traité tout le peu qu’ils avaient, ils se séparèrent en trois, les uns pour la guerre, les autres par ledit grand saut et les autres par une petite rivière qui va se rendre en celle dudit grand saut, et ils partirent le dix-huitième ...

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... Il me rapporta, à son retour à Paris en l’année 1612, qu’il avait vu la mer du Nord, que la rivière des Algonquins5 sortait d’un lac qui s’y déchargeait, et qu’en 17 journées, on pouvait aller et venir du saut Saint-Louis à ladite mer, qu’il avait vu ...

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... N’ayant pour l’heure d’autre désir que de m’en revenir, je conviai les Sauvages à venir au saut SaintLouis74, où ils recevraient bon traitement, ce qu’ils firent savoir à tous leurs voisins. ...

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... Aussitôt que je l’eus vu, je le laissai jouir, lui et les siens, du bénéfice de celui-ci, comme nous autres, et je fis dire aux Sauvages qu’ils pouvaient traiter le lendemain. ...

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... Après que les Sauvages eurent traité leurs marchandises et qu’ils eurent décidé de s’en retourner, je les priai de mener avec eux deux jeunes hommes88 pour les entretenir en amitié, leur faire voir le pays et les obliger à les ramener, ce dont ils firent ...

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... Il cherchait donc à obtenir un nouveau monopole de la traite des fourrures pour une société commerciale. 93. Voir Champlain, 2009 : 64. 94. Charles de Bourbon, comte de Soissons. 95. ...

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... Le 27 septembre 1612, le comte de Soissons est devenu titulaire pour douze ans du monopole de la traite des fourrures dans la vallée du Saint-Laurent, depuis Québec en amont, et le 8 octobre suivant Louis XIII en a fait son lieutenant général en Nouvelle-France ...

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... , contracter, à même effet, paix, alliance et confédération, bonne amitié, correspondance et communication avec lesdits peuples, et leurs princes, ou autres ayant pouvoir et commandement sur eux, entretenir, garder et soigneusement conserver les traités ...

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... A Paris, le quinzième jour d’octobre mil six cents douze. Signé Charles de Bourbon. ...