... Pendant que François et son père enlevaient le fumier derrière les chevaux et les vaches avant d’y mettre de la paille, Louis-Armand montait sur le fenil pour faire débouler le foin dans la trappe qui donnait près des stalles des chevaux. ...
Aventurier du hasard (L')
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... Au petit matin, François et LouisArmand prirent place sur un traîneau à chiens qu’un jeune Huron conduisit à Lorette. On y arriva l’après-midi. ...
... langues sauvages, lui dit François. ...
... Il sortit de la cabane et vit François qui mangeait un bout de langue de wapiti cuite sur la braise. 50 ...
... Il ne se sentit plus de joie quand il abattit son premier wapiti, une balle au cœur, comme le lui avait montré François. Au bout d’une semaine, les Hurons décidèrent de revenir à Lorette. ...
... Pendant la nuit du 24, on réveilla les enfants et on attela deux carrioles pour se rendre à l’église : l’une conduite par le père, l’autre par François. La lumière froide de la lune donnait au paysage bleuté une transparence onirique. ...
... Même François se renfrognait et n’avait plus le goût d’aller dans le bois. LouisArmand, n’y tenant plus, décida un matin de partir seul en raquettes. Charles Bélanger lui dit simplement : 57 ...
... Louis-Armand sourit, car, les dernières fois qu’il était parti en raquettes, il avait presque toujours précédé François, reconnaissant son chemin à tel bouquet d’arbres, à telle marque sur un tronc qu’il avait lui-même plaqué d’un coup de hache. ...
... Puis il vit François et son père. — On était inquiets, dit celui-ci. T’aurais dû amener le chien. Quand on arriva à la maison, madame Bélanger le serra fort contre elle sans prononcer un mot. 63 ...
... Pour garder le moral, Louis-Armand se mit à noter dans un cahier les souvenirs les plus vifs de son premier hiver au Canada : son arrivée chez les Bélanger, les courses dans les bois aux côtés de François, ses randonnées de chasse avec les Hurons. ...