Aventurier du hasard (L')

Aventurier du hasard (L')

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... L’amour pour Marie-Laure était toujours présent en lui, mais sans cette déchirure lancinante au plexus solaire. La joie de tous lui semblait un peu moins vive à cause de l’inquiétude latente qu’il devinait chez Marie-Laure et sa mère. ...

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... J’ai la consolation de savoir que mes soins en sauveront quelques-uns, tandis que toi... — Je ne serai pas éternellement militaire, Marie-Laure, je te le jure. 223 ...

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... J’aime ce pays, Marie-Laure, beaucoup plus que la France où je me sens étranger. — Oui, bien sûr. Tu aimes ce pays comme tu aimes la chasse. Pour la liberté qu’il te donne. Mais encore une fois, quel avenir as-tu ici ? ...

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... . — Vois-tu, Lahontan, tu penses que tu n’es pas heureux parce que Marie-Laure ne répond pas à ton amour comme tu voudrais. Mais, si elle y répondait, pourrais-tu le vivre comme tu le souhaites ?... ...

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... et très obéissant serviteur, Frontenac Malgré sa fierté d’être présenté au ministre de la Marine de manière aussi flatteuse, Lahontan était partagé à l’idée de devoir quitter le pays au moment où il ne savait plus que faire ni que penser au sujet de Marie-Laure ...

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... Son cœur se mit à battre la chamade plus vivement que lorsqu’il s’était retrouvé à descendre les rapides de Sainte-Marie sans pouvoir maîtriser son canot. — Ah ! ...

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... Lahontan lui passa une serviette fraîche sur le front pendant que madame Bélanger entrait avec une infusion de thym sauvage que Marie-Laure avait fait refroidir. 235 ...

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... Elle gardait quand même un petit espoir, car son mari avait une solide constitution. Le lendemain matin, Marie-Laure et Lahontan allèrent marcher le long du fleuve. — Je vois bien, Louis-Armand, que mon père n’en reviendra pas. ...

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... En une autre circonstance, il aurait envié Marie-Laure de sa lucidité dans le malheur. Il voyait bien que jamais il ne réussirait à profiter comme elle de cette mince liberté que laisse le destin dans une existence. ...

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... Toutes les trois ou quatre semaines, il écrivait à Marie-Laure pour l’informer de ce qui arrivait. Il faisait passer ses lettres par des bateaux anglais, car la navigation vers la Nouvelle York était plus facile. ...