Canadiens en Guyane

Canadiens en Guyane

Page 82

... Faute d’accès à tous les fonds d’archives qu’il aurait été préférable de pouvoir consulter en Guyane française, à Rochefort, à Aix-en-Provence, à Paris et ailleurs, cette recension, que l’on peut supposer à peu près complète, s’avère largement suffisante ...

Page 87

... eux aient été mal identifiés, ou aient pu, peut-être, déserter avant de parvenir à destination, ou aient pu ne pas accompagner leur conjoint ou leur père passé dans cette colonie, aura somme toute assez peu d’influence sur le propos qui vise moins à traiter ...

Page 90

... Carte dessinée par Nicolas Bellin et publiée à Paris en 1757. Archives nationales du Québec à Québec, P100, S4, A913-Saint-Laurent, fleuve-1757 ...

Page 93

... Qu’ils fussent d’épée ou de plume, les officiers canadiens qui voulurent poursuivre leur carrière en France après le traité de Paris se retrouvèrent plus souvent qu’à leur tour soit inutilisés ou mis à la retraite, soit replacés en Guyane, à Saint-Domingue ...

Page 94

... Comme bien d’autres officiers, les frères Chaussegros de Léry avaient voulu poursuivre leur carrière et sollicité un nouvel emploi dans les troupes, mais déjà en 1762-1763, et encore davantage après la signature du traité de Paris, la France avait un ...

Page 95

... salarial, la rémunération n’était pas toujours équitable puisqu’en juin 1771 Louis Legardeur, chevalier de Repentigny, alors commandant du camp des recrues des troupes coloniales à l’île de Ré, remettait un rapport dans lequel il proposait d’augmenter les traitements ...

Page 97

... Ainsi, au lendemain du traité de Paris, dans un contexte où la France ne ressentait plus un aussi grand besoin d’officiers militaires chevronnés, et dans lequel les nobles déportés d’Acadie insulaire rivalisaient pour l’obtention d’un emploi avec ceux ...

Page 99

... Bien engagée dans le système seigneurial et, souvent, dans la traite des fourrures, une bonne partie de l’élite canadienne était profondément terrienne, locale et parfaitement intégrée en territoire nord-américain. ...

Page 105

... Moins bien traités, les soldats de la Marine, débarqués à La Rochelle, Royan et Bordeaux, furent aussitôt dirigés vers Rochefort23 où, comme nous l’avons déjà mentionné au chapitre 2, ils furent licenciés dès leur arrivée, entre les 12 et 23 décembre ...

Page 108

... N’ayant plus ni attaches ni avenir au Canada, voyant sa famille décimée, ruinée et disgraciée, François Régis Cadet aura entendu parler, à Paris, de l’entreprise de colonisation de la Guyane et décidé d’aller s’inscrire à SaintJean-d’Angély. ...