Canadiens en Guyane

Canadiens en Guyane

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... Avant de traiter, dans la section suivante, du cas des quatre d’entre eux qui avaient été déportés de Louisboug et de la Gaspésie, il importe de constater que les sept autres47 avaient été envoyés en captivité en Angleterre où, par la force des choses ...

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... En 1763, à la suite du traité de Paris, tous ces Canadiens furent libérés dans les mêmes circonstances que les familles acadiennes détenues dans les ports d’Angleterre57 et placés avec elles sur les mêmes navires à destination de Saint-Malo. ...

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... Empruntèrent une troisième voie ceux qui, après la signature du traité de Paris, ne désiraient plus rester dans un Canada ayant cessé d’être français et qui, sous l’impulsion des émissaires envoyés par Choiseul, passèrent à Saint-Pierre et Miquelon et ...

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... Citons notamment le cas d’Alexis Rivard qui quitta Montréal après la conclusion du traité de Paris et qui, en octobre 1766, se présenta à Saint-Jean-d’Angély afin qu’on le fasse passer en Guyane14. ...

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... En 1766, François Joseph Chaussegros de Léry écrivait de Paris à son père au Canada pour s’enquérir de l’adresse de son oncle, Charles Chaussegros de Léry (no 1), « qui est à la Cayenne »26. ...

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... Encore dans les années 1800-1820, l’ex-Guyanais René Benjamin Rouer de Villeray (no 4) et son épouse aimaient recevoir à Paris la visite des Canadiens de passage10. ...

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... Le couple eut huit enfants, tous baptisés à l’église Saint-Barthélemy de Paris entre les 22 décembre 1753 et 24 ...

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... Le 13 décembre 1792, la Gazette de Québec rapportait les troubles engendrés à Paris par le duc de Brunswick, le massacre des carmes33 ainsi que les hordes déferlant dans les rues et exécutant sommairement les royalistes. ...

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... À plus de 95 %, les gens du peuple allaient rester fidèles à leur terroir, au mode de vie qu’ils s’étaient forgé au Nouveau Monde, à la traite des fourrures, à leurs curés, à leurs seigneurs, mais aussi, puisqu’il le fallait bien, à leur nouveau roi, ...

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... D’autres enfin, mais quelques-uns seulement, n’avaient plus désiré rester dans un Canada que le traité de Paris avait rendu britannique et avaient accepté la proposition, que Choiseul leur avait fait parvenir, de passer directement à la Guyane ; mais, ...