... Rappelons d’abord que, pour être « accueillie » à la Salpê trière, une fille devait vivre à Paris ou dans ses faubourgs, être pauvre, folle, handicapée ou parfaitement insupportable aux yeux de ses parents ou de ses tuteurs. ...
Catherine de Baillon
... 186 catherine de baillon L’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, d’où fut tiré le contingent des filles du roi en 1669. (BNF, 67C 30624) Saint-Germain-des-Prés29. Se peut-il qu’il y ait eu là une rela tion de cause à effet ? ...
... Si tel a été le cas, elle ne fut pas la seule fille du roi à subir pareil traitement. ...
... Peuton raisonna ble ment croire que cette Marie Chamois ait été la seule et unique fille du roi à subir ce traitement ? Certes non. ...
... le Canada, mais qu’elle y fut con trainte par ordre du roi. ...
... Des filles étroitement encadrées Un document conservé au Musée de l’Assistance publique de Paris montre comment les filles à marier envoyées en Amé rique étaient encadrées, pour ne pas dire étroitement surveillées34. ...
... La preuve nous en est donné par ce document, trouvé aux Archives de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, extrait du Bureau de l’Hôpital général, daté du 26 avril 1670 : Messieurs de Pujol et Grenapin ont fait récit de ce qui s’est passé hier ...
... suivantes : dans son journal, le grand audiencier de France, Pierre de l’Estoile, rapporta : « Le lundi 6e de ce mois nouembre 1593, jour sainct Nicolas, madamoiselle Marie de Baillon42, ma niaipce, aagée de vingt ans enuiron mourust en cette ville de Paris ...
... Partage de l’héritage d’Antoine de Baillon entre ses sœurs, d’après un transaction passée par-devant Henry et Lange, à Paris le 3 janvier 1688 ...
... Frantz Funck-Brentano, L’Ancien Régime, Paris, Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1926, p. 89. ...