Catherine de Baillon

Catherine de Baillon

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... autre question  : pourquoi Catherine aurait-elle accepté ou aurait-elle été contrainte de quitter la France pour la lointaine colonie d’Amérique alors que son frère, Antoine, évoluait déjà, comme premier écuyer du duc de Verneuil, dans l’entourage de la famille ...

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... Un secret bien gardé 177 telle chance aurait dû profiter à toute la famille. ...

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... Dans certaines parties de la France, il était coutume d’exclure de la trans­ mis­ sion des biens immobiliers le membre de la famille qui émi­ grait. ...

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... La famille au xviie siècle Au xviie siècle, la société française n’était pas composée d’un ensemble de personnes, mais d’un ensemble de familles. Chaque famille formait un bloc dont les diverses parties se tenaient étroitement. ...

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... À la tête de la famille était le père, chef incontesté et incontestable, comme le roi était celui du royaume. ...

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... Pour celui-là point de tribunal, il suffisait à la famille de demander une lettre de cachet, c’est-à-dire un ordre d’internement signé du roi ou de son représentant. ...

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... On y accueillait les personnes nécessiteuses pour les soigner et les entretenir, mais aussi pour les garder sous surveillance, car c’est aussi là que des femmes étaient parfois internées sur lettre de cachet. ...

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... Droit hospitalier de l’Ancien Régime  : «  À Paris un enfermement à la Salpêtrière ternit à jamais la répu­ tation d’une femme […]27.  » Cela était vrai quand la personne était officiellement condamnée, ce qui n’était pas le cas pour un enfermement par lettre ...

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... Chacune des familles d’alors avait ses mœurs, ses senti­ ments, sa position sociale héréditairement définis. ...

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... Revenons à Marie-Claude Chamois, cette fille du roi dont les archives françaises et québécoises témoignent des agissements de sa famille envers elle et de son exil en Nouvelle-France. ...