Col romain et culottes de tôle

Col romain et culottes de tôle

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... Samedi 5 mars, minuit et cinq. Je continue. J’inscris ces idées au fur et à mesure qu’elles se présentent. Au souper, j’étais heureux d’ingurgiter le vin des moines et leurs deux œufs durs, mais maintenant, ils m’empêchent de dormir. 52 ...

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... Dimanche 6 mars 1966. Grand-messe à 9 h 30. Joie de réentendre le chant de l’Asperges me, dont la suppression m’a peiné. Il y a dans ce rite de l’aspersion une majesté quasi irremplaçable. Serais-je donc d’un autre siècle ? ...

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... . — J’ai vu souvent plus de générosité chez les gens mariés que chez les religieux. ...

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... Mercredi 9 mars 1966. Je quitte ce matin l’île Saint-Honorat, non sans avoir acheté des moines une fiole de la liqueur précieuse qu’ils produisent, la Lérina. On a le choix de deux variétés, la jaune et la verte, d’une haute teneur en alcool. ...

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... Débat amical entre Jacques Vier, mon directeur de recherche, et Paul-Émile Deiber, sociétaire de la Comédie-Française, qui incarne le roi Ferrante dans la nouvelle mise en scène de La Reine morte. À Paris, les répétitions sont commencées. ...

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... Le 12 mars 1863, cet immeuble fut acheté par la comtesse de Talleyrand. ...

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... Ce sont les derniers mots que mon père m’a adressés, le dimanche 4 mars 1962. J’avais passé trois jours chez mes parents, à la maison familiale de New-Richmond. ...

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... Hector, Robert, Henri-Paul, François-Xavier, Marie-Éva, Marie-Andrée, moi-même et Léon le benjamin. Ainsi que les conjoints et conjointes des sept qui étaient mariés. ...

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... . — C’est sûr que ses yeux sont morts, comme le reste, dit Marie-Éva, capitaine infirmière dans l’armée canadienne. ...

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... Je rappelai à ma mère la parole de Marie-Éva et ce que François m’avait dit après le chapelet commenté, la veille des funérailles : « Mets-en pas trop, ton père n’était pas un saint ». 78 ...