... « Seule une femme a été élevée au rang de sorcière dans l’imaginaire populaire : Marie-Josephte Corriveau (dite la Corriveau), accusée en 1763 d’avoir tué ses deux maris, a été pendue. Ses derniers mots (« me vengerai ») ont Je ! ...
Corriveau (La)
... Au cours du second procès, Marie-Josephte avouera avoir tué son mari au moyen d’une petite hache. ...
... Pourtant, dans les quelque quatre-vingt-dix années qui séparent la pendaison de Marie-Josephte Corriveau et le célèbre roman, aucun cas de « plomb fondu dans les oreilles » ne défraye la chronique judiciaire au Canada. ...
... Fondés ou non, ces racontars n’incitent pas pour autant les autorités à ordonner l’examen du cadavre du premier mari de Marie-Josephte, mis en terre en 1760. ...
... Si Marie-Josephte n’a jamais usé de ce procédé pour attenter aux jours de son premier mari, il est cependant fascinant de constater que ce type de châtiment prend racine dans l’Ancien Monde. ...
... Kirby va plus loin il fait de la : Corriveau la descendante de la tristement célèbre Voisin qui, tout comme Marie Lafarge, usait de « vert de Paris44 ». ...
... premier à faire intervenir le nœud coulant dans le modus operandi de la Corriveau est Le Moine, mais cette méthode échoue et nécessite des mesures plus musclées… Dans Maple Leaves, on peut lire que, « after living with her second husband three years, Marie ...
... Le Moine, « Marie Josephte Corriveau, a Canadian Lafarge », p. 70-71. 221 ...
... On en vient à comparer Marie-Josephte Corriveau à Barbe-Bleue, personnage sanguinaire d’un conte populaire européen – immortalisé par Charles Perrault dans Les Contes de ma mère l’Oye – qui aurait occis ses sept épouses dans une fureur sans nom. ...
... Marie-Josephte Corriveau est peut-être surtout condamnée pour avoir rompu avec les normes sociales de son époque. À ce titre, elle s’affiche comme une « mésadaptée » qui, tout comme son père, est en conflit avec sa communauté. ...