Délices de nos coeurs (Les)

Délices de nos coeurs (Les)

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... Marie de l’Incarnation remplit ses deux premiers mandats de supérieure de 1639 à 1645. Par la suite, elle alternera à ce poste, à tous les six ans, avec mère Marguerite de Flécelles de Saint-Athanase, de la congrégation de Paris122. ...

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... Marie de l’Incarnation signe un acte notarié en 1660, où elle apparaît comme dépositaire. Soulignons qu’elle est âgée de plus de 60 ans à l’époque124. Il existe plusieurs autres charges, nommées «offices» à l’intérieur des couvents d’ursulines. ...

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... Ce sont néanmoins des externes aux yeux de Marie de l’Incarnation. À ces externes, s’ajoutent les jeunes filles de Québec. ...

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... Plusieurs parents, craignant pour la sécurité de leurs filles, les mettent à l’abri chez les ursulines, tel Sébastien Dodier de Trois-Rivières qui paie d’avance, en 1653, trois années pour la pension de sa fille Marie, à 150 livres par an au lieu de 120 ...

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... À plusieurs reprises, les religieuses se voient obligées d’étirer leurs maigres ressources afin d’accomoder tout le monde, ce qui fait dire à Marie de l’Incarnation, en 1660: Nous faisons de grands frais pour notre Séminaire; non qu’il y ait un grand ...

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... À cet égard, Marie de l’Incarnation s’adapte rapidement car, dès le 24 août 1641, elle écrit à une religieuse de Tours: Il y a cette différence qu’on ne fait point de festins à nos parloirs de France, mais l’on en fait en celui-cy. ...

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... Marie de l’Incarnation relate: «L’on presse tant qu’on peut les femmes et les filles d’apprendre à filer. On veut que nous l’apprenions à nos Séminaristes tant Françoises que Sauvages, et on nous offre de la matière pour cela159.» ...

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... Marie de l’Incarnation fait état de «la première séminariste sauvage» que les jésuites lui confient. Il s’agit d’une Algonquine, Marie Negabmat, âgée de dix ans. Madame de la Peltrie est sa marraine. ...

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... Marie de l’Incarnation décrit l’habitat et le mode de vie des Algonquins qui vivent tout près du couvent pendant l’été: ilz n’ont point de maisons de charpante, seullement des cabanes d’escorces soustenue de grosses perches de cèdre, qu’ilz démontent ...

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... Marie de l’Incarnation écrit en 1640 à une bienfaitrice de France qui marraine une de ses petites orphelines: «Votre fillole Marie Magdelaine Abatenau nous fut donnée encore toute couverte de petite vérole et n’aiant encore que six ans. ...