Délices de nos coeurs (Les)

Délices de nos coeurs (Les)

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... À ses yeux, les résultats de l’acculturation ne se traduisent pas forcément par une assimilation totale du dominant aux dépens du dominé; il peut y avoir intégration. ...

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... Pendant l’été, oiseaux, poissons et gibiers de tous genres abondent. Les petits groupes domestiques se rassemblent alors en campements temporaires de 100 à 200 personnes167 et en profitent pour commercer entre eux. ...

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... Ce temps nous est précieux, car comme l’Été les enfans ne peuvent quitter leurs mères, ni les mères leurs enfans, et qu’elles se servent d’eux dans leurs champs de bled d’Inde, et à passer [travailler] leurs peaux de Castor, nous n’en avons pas un si ...

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... III VIVRE AU COUVENT Pour atteindre les populations autochtones qu’ils sont venus convertir, les jésuites doivent parcourir un immense territoire et assimiler à leur culture plusieurs éléments amérindiens comme le langage, la nourriture, l’habitation ...

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... 68 LES DÉLICES DE NOS CŒURS noix), les viandes (lard, porc frais, bœuf, tourte et autres viandes fraîches, veau), le beurre, les poissons (saumon frais et salé, morue, anguille fraîche et salée, autres poissons), les œufs et volailles (achetés ou «de ...

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... Par exemple, les viandes et poissons «boucanés» et sans sel que lui offrent les parents de ses séminaristes au retour de leur chasse la rebutent: «nous ne sçaurions seulement en souffrir l’odeur; eux le mangent tout crû avec un plaisir incroyable324». ...

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... Comme le rapporte l’ursuline, les Iroquois «régalent» les jésuites «de leurs citrouilles et faisoles, et de bled d’Inde assaisonné de poisson boucané, qui sont leurs plus grands festins329», en dehors des saisons de chasse et de pêche. ...

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... Marie de l’Incarnation, qui raconte la découverte par les Français d’une saline au lac Ontario, écrit que «les Sauvages fuïoient cette eau, et la prenoient pour un poison». Corr., p. 544, lettre du 24 septembre 1654. 225. ...