Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

Page 226

... Cette proximité traduit l’intérêt commun et même l’interdépendance qui, par-delà certaines tensions, lient l’officier, le traiteur professionnel et le missionnaire. ...

Page 227

... Le fort Frontenac, selon un mémo­rialiste, « a eté establi [...] en apparence pour la seuretté du pays mais en effet pour faire la traitte avec les Iroquois ». ...

Page 228

... Cette hiérar­chisation des postes traduit la primauté de la traite dans les préoccupations des Français, Michillimakinac servant avant tout d’entrepôt de la fourrure. ...

Page 231

... À partir de 1701, Cadillac, son fondateur, parvint à y concentrer quelque 4000 autochtones, notamment des Hurons, des Outaouais et des Miamis. « Si ce poste subsiste ce sera le Paris de la Nouvelle-France » estime, rêveur, Cadillac. ...

Page 238

... Le premier grief concerne l’absence d’autorisation à pratiquer la traite. ...

Page 239

... Un seul colon subit la peine capitale, un certain Jean Thomas, pendu à Québec en 1674 pour avoir contrevenu à une ordonnance de juin 1673 défendant la traite illégale. ...

Page 240

... La collusion des autorités, partie prenante dans les activités de traite, le soutien des grands marchands, voire la connivence des juges, leur permettent ainsi souvent d’échapper aux mailles de la répression. ...

Page 241

... Dans l’Ouest, les officiers témoignent de leur difficulté à régenter le comportement des traiteurs. ...

Page 244

... Quatre s’étaient joints aux commerçants locaux et furent arrêtés « sans leur faire aucun traitement plus fascheux », mais six autres s’étaient enfuis vers le Sault Sainte-Marie avec 4 000 livres de marchandises. ...

Page 245

... Selon un mémorialiste de 1716, il n’y a guère de différence entre un soldat et un « traiteur ». ...