... Et certains d’ajouter « en plaisantant qu’ils remportoient leurs oreilles et leurs nez qu’ils se seroient entrearrachez avec les dents et mangez si les François les eussent enyvrer »35. ...

Empire et métissages, 2e édition
... Leur aliment de base, à la fois facile à conserver et nutritif, est le « blé d’Inde » ou maïs, qui est « pour eux ce que le pain est aux François », juge Nicolas Perrot. Il ne 41. ...
... Mais depuis que leur propre intérêt a prévalu au bon ordre, les François ont incité les Sauvages a tout tuer et leur ont traitté indistinctement les plus petits castors comme les autres50. ...
... En revanche, selon lui, les « sauvages voisins des françois [...] tuent toutes les bêtes qu’ils rencontrent sans avoir nul égard au necessités de l’avenir ». ...
... Les officiers et les voyageurs engagent aussi des Indiens « moyennant cent peaux de castor chacun, pour chasser et donner aux François la moitié de leur chasse62 ». ...
... Ces « François » sont les voyageurs mais aussi les militaires du Pays d’en Haut qui, au contact des « sauvages », sont devenus d’habiles navigateurs. ...
... Cadillac, qui fait une description du poste de Michillimakinac, évoque « de quelle manière les François et les sauvages se nourrissent », sans faire, on le voit, la moindre distinction entre les deux groupes. ...
... arbres chargés de nèfles, d’autres de noix qui sont d’une délicatesse admirable [...] il y avoit encore d’autres gros comme la jambe qui ployoient d’un fruit jaunastre de la figure et grosseur d’un moyen concombre que les sauvages appellent assemina, Les françois ...
... partie de l’année 1680 parmi les Illinois, est semble-t-il complètement vêtu à l’indienne : à leur attaque du village, les Iroquois le prirent d’abord pour un Illinois, avant de reconnaître « à ses oreilles qui n’estoient point percées que c’estoit un françois ...
... Mode de vie et culture matérielle 435 trou d’aération dans la toiture, étaient en effet constamment enfumés, et les missionnaires peu habitués y frôlaient l’asphyxie : « c’étoit un grand supplice pour les François » estime Charlevoix, mais c’était le ...