... Il se livre naturellement à la traite sans respecter les limites qui lui sont imposées : « Il donne des congés de chasse, et avec ces congés il fait partir des canots pour aller traiter dans la profondeur des lacs ». ...
Empire et métissages, 2e édition
... Tout au long de son périple, Le Sueur s’adonnait sans doute plus à la traite qu’à la recherche de minerais, même s’il en ramena quelques échantillons. ...
... Callière et Champigny, de même qu’ils s’opposaient à Le Sueur, firent montre de leur désapprobation à l’égard du projet de Juchereau, car ils craignaient qu’il ne s’accapare « la meilleure partie de la traite des pays d’en Haut ». ...
... Il quitta secrètement la colonie en septembre 1678 avec quelques compagnons, bravant l’interdiction des voyages de traite de 1676. ...
... Denonville se fait l’écho de ces rivalités, qui fragilisent la Pax Gallica : Un [...] trés grand mal a [...] esté la mesintelligence de Monsieur de la Salle avec Monsieur de la Barre qui a fait deux partis chez nos François dans leur traitte et encore ...
... L Reponse de mr de Vaudreuil aux sauvages outtaois, 29 juillet 17091 ’alliance franco-amérindienne du Pays d’en Haut n’a pas fait l’objet d’un traité particulier qui prendrait soin d’en énumérer les principes article par article. ...
... Cette tension est perceptible dans la métaphore du père et des enfants, dans les logiques et le fonctionnement de la traite des fourrures, ainsi que dans les méthodes politiques mises en œuvre par les agents de l’empire pour assurer la Pax Gallica. ...
... Les Indiens, comme les « sujets naturels » du roi, et à l’image des enfants, doivent être traités avec « douceur », mais cette attitude n’est pas neutre puis qu’elle traduit un désir de contrôle et de soumission (« les apprivoiser »). ...
... Furetière (Dictionnaire universel) définit « ménagement » comme une « manière circonspecte de traiter ou d’agir avec des gens à qui on doit du respect, ou dont on a besoin ». C11A, vol. 8, f. 61, Denonville à Seignelay, Montréal, 12 juin 1686. ...
... Les Iroquois ne manquent d’ailleurs pas de rappeler à Onontio que son rôle ne saurait s’affranchir d’une telle conception : un jésuite écrit au gouverneur La Barre que les Tsonnontouans le prient « de les traitter comme ils font les Goiogöens et les Onneioüts ...