... Outre qu’elle disperse les forces militaires des alliés, la guerre avec les Sioux place les traiteurs français en porte-à-faux avec l’alliance. ...
Empire et métissages, 2e édition
... Perrot, qui n’est accompagné que d’une poignée de Français, parvient à sécuriser son établissement en faisant croire aux assaillants qu’il est gardé par quarante hommes solidement armés, et en invitant quelques chefs à pénétrer dans l’enceinte pour traiter ...
... À l’automne 1700, quelques traiteurs sont pillés par des Mdewakantons (groupe sioux-dakota) et il obtient une réparation sous la forme de 400 peaux de castor236. Mais la situation des Français du fort L’Huillier est bientôt intenable. ...
... Jaenen parce « qu’elles n’étaient pas organisées comme des gouvernements souverains possédant le pouvoir coercitif 120. ...
... Les limites de l’empire 363 de maintenir l’ordre au sein de leurs collectivités », autrement dit parce qu’elles étaient dépourvues d’État121. ...
... à proprement parler, qui n’appartient pas à leur répertoire culturel. ...
... Il s’agissait en réalité de traités d’alliance. ...
... Saint-Lusson, loin d’imposer la souveraineté du roi, doit demander aux Amérindiens l’autorisation de faire la traite en toute liberté. ...
... Français le droit d’y bâtir des forts, un mémorialiste français répondait comme suit en 1727 : On ne scait en vertu de quoy les anglois peuvent regarder les Iroquois comme leurs Sujets, Il n’y a aucune Nation sauvage que la France ou l’Angleterre puisse Traitter ...
... De la même façon, outre-Atlantique, la situation internationale obligeait naturellement le Roi-Très-Chrétien à respecter le souverain anglais ou les Habsbourg de Vienne et de Madrid et, aux marges de l’Europe, à traiter d’égal à égal avec les princes ...