... Or les observations du xixe siècle, parce qu’elles sont plus détaillées et manifestent un souci ethnographique plus prononcé, permettent souvent d’expliquer et d’éclairer certains traits culturels (organisations sociales, rituels, guerre, rapports sociaux ...
Empire et métissages, 2e édition
... Chapitre premier une expansion sans peuplement Il y aura tousjours des gens qui se presenteront pour obtenir des concessions dans des lieux esloignez et voisins des sauvages en veüe seullement d’y aller traitter [...] sans aucun dessein d’y faire des ...
... La conclusion de traités de paix avec les Cinq Nations entre 1665 et 1667 donne lieu à une nouvelle phase d’expansion : elle est l’œuvre d’explorateurs officiels, de missionnaires et de coureurs de bois, qui tous avironnent sur les lacs et rivières ...
... Il s’agit souvent d’un prétexte pour traiter. ...
... Ces coureurs de bois, en liaison avec des marchands de la colonie, établissent à partir de 1668 un réseau de traite clandestin entre Montréal et le lac Supérieur, tout en supplantant « graduellement les commerçants amérindiens » qui avaient jusqu’alors ...
... Cette mesure, pourtant, n’éradique pas la traite illicite, et contribue à faire péricliter la foire de Montréal22. ...
... Tous ces postes, en effet, servent avant tout d’entrepôts et de comptoirs pour la traite : ce sont des « Magasins », des « factories », situés dans un fort « où il y a toujours un Commandant & assez de Soldats, pour mettre les Marchandises en sûreté » ...
... L’interdiction de la traite « dans la profondeur des bois » suscita un grand émoi en Nouvelle-France. Les mémoires affluèrent à la Cour pour démontrer l’importance de la présence française dans l’Ouest. ...
... À partir de la fin des années 1660, l’expansion de la traite à l’intérieur du continent exige un personnel important et compétent, capable de remonter « à 7 ou 800 lieux dans les terres », le canot rempli d’« eau de vie, tabac, pipes, quincailleries, ...
... La traite mobilise surtout des individus appelés « coureurs de bois » ou « voyageurs ». Ces hommes que Lahontan appelle « coureurs de risques », s’associent fréquemment avec des marchands qui leur fournissent à crédit des articles de traite. ...