Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... où il n’y ayt de François avec des marchandises pour les traitter avec les Sau­vages à mesure qu’ils tüent leurs castor ». ...

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... L’exemple de Michillimakinac, véritable emporium de la traite, est le plus significatif. ...

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... Sur les 668 individus ayant pris part à ces voyages — dont 200 engagés —, une centaine faisaient de la traite leur métier51. Ces voya­geurs ne sont pas tous de retour dans la colonie. ...

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... Une expansion sans peuplement 61 la traite des fourrures. Offi­cielle­ment, un poste ne loge pourtant pas que des commerçants, mais également des militaires, des artisans, des religieux, etc. Il forme par ailleurs une commu­nauté hiérarchisée. ...

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... Certaines voix discordantes se font cepen­dant entendre, qui proposent aussi, en sus de la traite, une colonisation fondée sur l’agriculture. ...

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... Frontenac Gouver­neur et Lieutenant general pour Sa Majesté en Canada de la depence qu’il a faicte pour l’etablissement dudit fort [...] 3- De donner des concessions à touts ceux qui vou­dront s’y etablir en la maniere usitée audit pays, leur permettre la traite ...

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... C’est avant tout un lieu de passage et de rassemblement estival, consacré à la traite et à la diplomatie. Les baraquements qui jouxtent le fort logent à l’occasion des voyageurs, non des habitants. ...

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... En 1716, on trouverait dix-sept familles à Détroit (2JJ56, Tonty à Mr Bobé, Paris, 22 mai 1716). ...

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... Pour les autorités coloniales, il existait un hiatus entre la traite, synonyme d’expansion et de dispersion, et le peuplement, synonyme de repli sur le Saint-Laurent. ...

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... La traite était pour les Amérindiens une condition sine qua non de l’alliance politico-militaire. ...