... n’offraient guère de fourrures, le gou verneur devait distribuer des présents ; il pouvait aussi inciter les marchands à forcer leur nature en baissant leurs prix, comme l’affirme Vaudreuil en réponse au chef Le Pesant : « j’ay fait recommander aux françois ...
Empire et métissages, 2e édition
... Si Ouilamek requiert un « chef françois » c’est parce que ce dernier, investi du pouvoir d’Onontio, est le garant de l’alliance française et qu’il peut jouer un rôle de pourvoyeur et plus encore de médiateur. ...
... L’objectif du « chef françois » est de s’immiscer dans les conseils du village voire, afin de préparer les congrès de Montréal ou de régler une affaire locale, de les initier. ...
... Le Sueur, leur donner « une haute idée des françois », et par là introduire dans la relation interculturelle des éléments symboliques de subordination112. ...
... quand ils virent dans un repas magnifique quantité d’eaux glacées de toutes sortes de couleurs, ce fut pour eux un sujet de surprise ; on leur fit acroire plaisamment que ces grands canots qu’ils voyoient dans le fleuve les avoient apportées, et que les François ...
... Raudot écrivait ainsi en 1709 : Les onontagués [sont] les plus politiques des Iroquois, puisque dans leur village il y a deux partis a ce qu’il paroit l’un attaché aux françois et l’autre a l’anglois, ces deux partis s’entendent cependant toujours bien ...
... Lejeune, Un François au « pays des bestes sauvages », p. 79. ...
... Cet Indien, « fort aymé de tous les François » selon Vaudreuil149, était clairement un chef d’alliance mais il n’était nullement une pure créature de l’impérialisme français. Il en était de même du Huron Quarante Sols. ...
... Les Français conçoivent les repas comme des mises en scène de la puissance louis-quatorzienne, mais aussi comme le moyen de créer un climat de confiance et de convivialité entre les partenaires. « C’est le propre de la bonne chere », écrit François de ...
... À l’article « corruption », Pierre Richelet (Dictionnaire françois) écrit en 1680 : « séduction, artifice pour gagner ou pour acheter la voix ou l’afection de quelqu’un ». 159. ...