Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... A vrai dire, les seules réussites, relatives, du projet assimilateur, concernent les réductions laurentiennes et les villages français du Pays des Illinois abritant des Illinoises mariées à des colons57. ...

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... Au Sault Sainte-Marie par exemple, plusieurs nations « errantes » se donnent rendez-vous « à la belle saison », en raison de l’abondance de la pêche. ...

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... Pour les Ojibwés du Sault Sainte-Marie, la culture du maïs est appréciée mais insuffisante : ils « ramassent quelque bled d’Inde, mais non pas en si grande quantité que les nations des bords du lac Huron », remarque Perrot. ...

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... La pêche est aussi de première importance au Sault Sainte-Marie. Elle est même si abondante « que les sauvages y en prendroient facilement de quoy nourrir 10 000 hommes » écrit Galinée46. ...

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... Au Sault Sainte-Marie, vers 1670, les Ojibwés, en plus du castor, troquent de l’esturgeon et de la viande d’orignal contre du tabac, des perles bleues, de la poudre ou des couteaux61. ...

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... Pour les transporter, lorsque les cours d’eau sont gelés, ils utilisent parfois des traîneaux, comme Cavelier de La Salle, en mars 1680, sur la rivière des Illinois. ...

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... 430 empire et métissages bison avant l’hiver : chacun met sa viande « près de sa cabane, sur une espèce d’eschafaud élevé, après qu’elle est escorchée et vuidée, de sorte que le grand froid qu’il fait dans le mois de septembre jusqu’à la fin de mars ...

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... Jusqu’en 1701, on ne relève la présence que d’une quinzaine de Françaises dans les Grands Lacs, toutes mariées, sauf exception. ...

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... Ce serait le seul cas avéré d’une Française non mariée dans le Pays d’en Haut. ...

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... Raudot écrit que « les filles sont maitresses de leur corps jusqu’à ce qu’elles soient absolument mariées ». ...