Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

Page 137

... Les Illinois font régulièrement le voyage jusqu’à Chagouamigon dans les années 1660 pour traiter avec les Français et les Indiens du lieu. ...

Page 138

... « depuis qu’à notre occasion tous ces Peuples ont eu plus d’affaires à démêler entr’eux, note ainsi Charlevoix, ils ont emprunté les uns aux autres plusieurs usages, & surtout celui du Calumet, dont ils se servent aujourd’hui communément dans leurs Traités ...

Page 139

... Selon Charlevoix, il « abbat les vapeurs du Cerveau, rend la tête plus libre, réveille les esprits & nous met plus en état de traiter d’affaires »160. Chez les Illinois on fumait dans la « pippe du soleil », appelée par les Français « calumet ». ...

Page 142

... D’autres traits rapprochent le jeu de crosse de la guerre. Les joueurs, d’abord, semblent avoir été soumis à un certain nombre de prescriptions 169. ...

Page 148

... Les Outaouais qui, jusqu’en 1653, n’avaient goûté aux marchandises françaises que de manière indirecte, en rencontrant chaque été les Hurons sur la rivière des Français, contrôlaient alors grâce à des alliances locales les circuits de traite sur les rives ...

Page 149

... Ces derniers font aussi la connaissance de deux traiteurs, Nicolas Perrot et peut-être Toussaint Beaudry, qu’ils invitent à venir commercer à la baie des Puants7. 6. ...

Page 150

... Les Outaouais et les Ojibwés, depuis 1653, bénéficiaient d’un certain monopole dans les relations avec les Français, et c’est par eux que les Poutéouatamis, nation la plus importante de la baie des Puants, obtenaient jusque-là les marchan­dises de traite ...

Page 151

... Le gouverneur français accueille de son côté des ambassadeurs autochtones venus pour la traite. ...

Page 162

... Le statut respectif des nations résulte à la fois de la géopolitique pré-européenne et de la manière dont ces groupes se sont intégrés dans l’alliance française, c’est-à-dire dans le réseau de traite des fourrures centré à Montréal. ...

Page 163

... On utilisait moins souvent les rôles féminins (mère, sœur, nièce), incompatibles avec la traite et la guerre, activités par essence masculines (Jennings, éd., Iroquois Diplomacy, p. 119 ; Delâge, « Les Hurons de Lorette », p. 110). ...