... À trois ans, elle commença à lui enseigner à reconnaître les lettres et les chiffres. Au coucher, elle lui contait des histoires fantastiques, des 13 ...
Entre poudrés et pouilleux
... Voulait-il ruiner sa famille et la couvrir de honte ? Il risquait de faire de son père la risée de la confrérie, de lui faire perdre sa crédibilité et sa réputation. Il suffisait de si peu pour semer le discrédit autour de soi et susciter le mépris. ...
... Il estima qu’il aurait été renié, exclu de la profession, de la maison et de la famille. Un silence absolu s’imposait : cette action macabre 26 ...
... Parfaitement sain de corps et d’esprit, il portait les espoirs relégués au dernier-né de la famille, tant au plan individuel que professionnel. Il logeait à mi-parcours de la hiérarchie sociale, entre les gueux et les gens de la cour. ...
... Par le nom de famille qui lui était accolé, il portait la tare d’un ancêtre dont l’épouse avait forfait à l’honneur ; les cornes symbolisaient le mari cocu. Un surnom pareil risquait de le handicaper pour la vie, comme une tache de naissance. ...
... pour partager sa joie avec les membres de sa famille. Son père reçut l’ouvrage avec un sourire indulgent. ...
... En contrepartie, il devenait propriétaire du reste de la maison, du mobilier et de tous les équipements qu’elle contenait, sauf de la bibliothèque et des papiers de famille. Jacob fut ainsi dépouillé de la part d’héritage qui rapportait des revenus. ...
... Au fil de la conversation, il apprit que celui-ci avait un frère, Louis, apothicaire de son métier, qui vivait dans les contrées froides et lointaines du Canada avec sa famille depuis plus de dix ans. ...
... Il ne faisait pas de doute selon Jacob que cet arbrisseau appartenait à la famille des acacias. ...
... Homme de science, homme de lettres ! Dans une langue élégante et fleurie malgré son caractère technique, Jacob inventoria les plantes du Canada. Il emprunta la nomenclature scientifique d’un savant anglais. ...