Éros et tabou

Éros et tabou

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... Le plus souvent, la sanction consistait pour la femme coupable à être battue sans pitié et renvoyée auprès de la famille de son père. ...

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... C’était la belle-mère d’un homme veuf qui obtenait la garde des enfants du couple et, dans le cas où l’homme se remariait, ses enfants restaient auprès de la famille de sa femme défunte. ...

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... notamment : Parmi d’autres de leurs coutumes qui me parurent singulières, j’ai observé qu’il s’agissait d’un aspect de leur hospitalité, que d’offrir comme compagne de lit à l’invité, qui prenait sa résidence dans leurs loges, l’une des femmes de la famille ...

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... Il y avait, d’une part, les familles désireuses de vendre les faveurs de leurs épouses et des femmes de leur famille aux marchands et à leurs hommes en échange de marchandises et, d’autre part, l’autre partie de la population, vraisemblablement composée ...

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... Ce faisant, chaque famille est approvisionnée en toutes sortes de petits articles nécessaires à leur confort et à leur existence. ...

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... Tabeau dans ABEL, Tabeau’s Narrative, p. 73, 180. ...

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... Au sein même de cette famille qui s’étendait à tout le village, les règles matrimoniales (qui devait-on épouser ou pas) étaient strictes. ...

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... Pour bien les saisir, il est nécessaire de préciser que la société skiri était matrilinéaire et qu’il existait une distinction fondamentale entre la famille de la mère, dont les membres étaient considérés comme les parents les plus proches d’une personne ...

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... Ainsi, le frère et sa sœur vivant dans la cabane où résidait Tabeau échappaient à cet égard à la censure sociale car les relations sexuelles entre frères et sœurs étaient autorisées, au moins entre parents distants, bien que dans les familles des chefs ...

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... de son souhait d’épouser une femme issue de la famille d’un chef. ...