... Toutes les familles aisées comptaient au moins un oncle ou un frère célibataire à la maison. Les études démographiques faites dans la région confirment la relative importance du célibat masculin14. ...
Exclus de la terre en France et au Québec, XVIIe-XXe siècles (Les)
... Ce développement ne devait rien à une immigration extérieure ; tous les patronymes sont familiers, et la seule étude des noms de famille pourrait laisser croire qu’il s’agissait comme au siècle précédent de scissions de frérèches avec partages. ...
... Cependant, on ne peut considérer cela comme un débouché pour les exclus des familles paysannes. ...
... L’exclusion poussait les familles à fixer très tôt le destin de chaque enfant et à avancer le mariage de l’héritier, à l’occasion duquel tout était réglé20. ...
... La manifestation la plus apparente de l’exclusion fut d’abord l’apparition de différenciations entre les familles. ...
... R, Francine (1997). « Les secondes noces, une affaire de familles. Remariage, structure du ménage et mode de succession en Bourgogne du nord au XVIIIe siècle », Formes d’union et choix du conjoint, à paraître. ...
... L’identification de certains individus n’a été possible que par des recherches complémentaires dans des ouvrages généalogiques retraçant les familles de la Nouvelle-France, de Détroit ou de la région des Grands Lacs. ...
... L’identification du milieu d’appartenance des migrants repose sur les mentions de résidence de la famille d’origine tirées des dictionnaires généalogiques (Tableau 1). ...
... Ainsi, quatre familles de BaieSaint-Paul et de l’Île aux Coudres quittent leur lieu d’origine, ayant auparavant vendu leurs biens et/ou leurs droits successoraux. ...
... Dans ce dernier cas, les liens relèvent davantage de leur propre activité à Détroit que de celle de leur famille d’origine. Parmi les personnes arrivées après 1749, seulement une personne sur dix se trouve associée au monde des fourrures. ...