Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

... Or le mot réactionnaire déplaisait énormément à François (p. 301-302). ...

... Elle fait ses études à l’École des beaux-arts tout en travaillant comme waitress dans le restaurant Maple-wood Inn, là où elle fait connaissance avec François Ladouceur, un étudiant en « littérologie ». ...

... Saturée d’indifférence et d’incompréhension, Maryse se fait souvent sortir par François, passe la soirée au restaurant ou encore chez Marité. Par vengeance, elle fait l’amour avec François qu’elle aime en effet. ...

... Maryse trouve que François baise mieux que Michel. « En me forçant, se dit-elle, je pourrais m’habituer à son corps, je serais heureuse avec lui. » (p. 230) Pour Maryse, le bonheur physique occupe une grande place dans l’amour. ...

... Après quelques années de solitude qui suivent le divorce, Marité tombe amoureuse de François et cohabite avec celui-ci. L’échec du mariage de Marité renvoie à plusieurs problèmes sociaux qui se posent avec le mouvement de la libération des femmes. ...

... François enseigne à l’université et écrit des romans ou des scénarios cinématographiques. Maryse O’Sullivan partage son temps entre l’enseignement au cégep et la création littéraire. ...

... François réplique : « Je ne vois pas pourquoi on ne s’attache pas aux maisons, elles durent plus longtemps que nous ! C’est fascinant, la résistance de la matière » (p. 431). Maryse et Marité sont d’accord avec François. ...

... François s’adresse ainsi à Laurent lors de la fête de Gabriel : — Où sont leurs idéaux ? demande-t-il. Veux-tu bien me le dire ? ...

... François explique : « Ce n’est pas tant la possession de la maison qui lui importe que le fait de ne pas la laisser aller à l’abandon » (p. 269). ...

... Une famille reconstituée : le cas de Marité et François La fin de la résistance aux nouvelles formes de vie familiale L’institution familiale des années 1980 se présente sans aucun doute sous formes variées : non légale (cohabitation) ou incomplète ( ...