Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

... de son compagnon François). ...

... Mais François ne lui est plus accessible maintenant. ...

... Après huit années de « non-mariage », Marité comprend qu’elle aime encore François. Alors elle décide de se taire sur son égarement. Dans ce commerce, Marité comme François ne trouvent rien d’immoral. ...

... — Mais tu n’es pas seule, dit Marie-Lyre, t’as de l’aide, François est là ! — François est dans les nuages. Il fait des gâteaux, des gâteaux, des gâteaux, mais il ne sait même pas ce qu’on mange ce soir ! C’est moi qui ai la maison sur le dos ! ...

... François est seul à la maison avec Gabriel qu’il aperçoit sur le balcon. ...

... s 213 […] Du fond du jardin, François lui parle. Il dit : « Descends me retrouver, Gabriel ! » C’est un ordre, mais on dirait un appel au secours, il y a quelque chose de blessé dans sa voix. C’est vrai, François est là ! ...

... De toute façon, l’éducation de Marité et François est peu efficace. Si Marité dit à sa mère Blanche devant Myriam : « Mauvais cul » (p. 21), comment peut-on exiger de Myriam de soigner son langage ? ...

... À la fin, dans la scène rapportée plus haut, il est plus proche de François qu’Antoine ne l’a jamais été de monsieur Plamondon. Sur le plan matériel, tous les enfants de famille monoparentale ne sont pas aussi chanceux que Gabriel. ...

... Marité, Maryse, Marie-Lyre et François ont tous un niveau d’instruction universitaire, travaillent dans le secteur tertiaire avec un bon salaire, font partie de la classe moyenne et partagent l’abondance de la société postindustrielle. ...

... En effet, la famille non traditionnelle de Marité et François est la plus heureuse de toutes celles rencontrées dans notre analyse. La solidarité parentale est toujours indispensable pour parer aux coups de la vie. ...