Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

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... On a peur de se laisser assimiler par les protestants anglophones, mais si c’est un Irlandais ou une Irlandaise catholique, comme la femme d’Ephrem, il (elle) est mieux accueilli(e). ...

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... , séparant l’enfant de la mère ; et celle de tous les jours d’aujourd’hui, lente et sournoise, mais plus cruelle encore, étouffant tout un peuple d’agriculteurs et d’ouvriers sous son emprise économique, lui arrachant l’un après l’autre, pour se les assimiler ...

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... Seulement, tu possèdes tous les défauts… le bien paternel aura aidé à te pourrir… Avant toi, pour réchapper leur vie, les Beauchemin devaient courir les bois, ou ben ils naviguaient au loin, ou encore ils commerçaient le poisson. ...

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... s 85 ressentie comme un acte d’autodéfense contre l’assimilation anglophone et pour la conservation de la culture française. ...

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... Il [Michel] aimait pourtant penser que sa blonde, née défavorisée, était de sa classe, et il avait raison : Maryse en reproduisait parfaitement les manières, le langage, le comportement, et elle faisait de son mieux pour s’assimiler les valeurs. ...

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... Ici, on adapte, on transforme, on assimile. On n’est pas nécessairement amnésiques, seulement, on n’a pas le temps de regarder en arrière, on est ce qu’on continue, au-delà de la nostalgie, ce qui survit (p. 281-282). ...

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... De l’état de conquérants et de colonisateurs à l’état de vaincus et de colonisés, ils essuient une cruelle humiliation et se cabrent contre toute tentative d’assimilation. ...

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... spirituel des premiers colons : le courage de construire un pays dans le nouveau continent et la curiosité d’explorer l’inconnu d’une part, et d’autre part, le mode de production de l’exploitation familiale de la terre et le besoin de se protéger contre l’assimilation ...