Franco-Amérique [NE]

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... Toutefois, en 1632, le traité de Saint-Germainen-Laye redonne la colonie à la France. Afin d’assurer sa pérennité, Isaac de Razilly est nommé gouverneur de l’Acadie et chargé de sa colonisation. ...

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... Fort à parier que, comme tant d’autres, ils ont aussi quitté Bécancour en direction des États-Unis. De l’Acadie à l’Alberta en passant par le Kansas : sur les traces de la famille Comeau 255 ...

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... Un an plus tard, cette fois-ci au fort Edmonton, les chefs cris de la région signèrent à leur tour le traité 6. Parmi eux figurait Catchahwayskum (Alexander), le principal chef de la réserve qui porte son nom. ...

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... La traite des fourrures amena un chef chipewyan du nom de Gaytay Minomin, ou le Vieux Folle Avoine, à migrer de la source du Mississippi, près du comté actuel de Mahnomen au Minnesota, vers le nord-ouest, au poste de traite qui, en 1800, s’établissait ...

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... Au moment du déclin de la traite des fourrures à partir des années 1820, les Métis, errant dans les plaines, mirent 20 ans avant de s’adonner à la chasse au bison et au transport des marchandises (fret) qui devint leur mode de vie de 1840 à 1870. ...

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... (O’Connell, 1988 : 283-283) La signature de traités avec les Amérindiens de la vallée de la rivière Rouge permit la poursuite de la cons­ truction de la voie ferrée, aboutissant le 12 décembre 1871 à Fargo dans le territoire du Dakota. ...

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... Paul Dubord et les traits culturels de son peuple Il existe aujourd’hui chez les descendants des Canadiens français de Wild Rice et de la vallée de la rivière Rouge, jeunes ou octogénaires, une soif de connaître l’histoire des premières familles à y arriver ...

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... La présence d’un réseau informel qui comprenait à la fois clergé et parenté et le développement du chemin de fer permettaient aussi de peindre à grands traits la convivialité de la vallée de la rivière Rouge pour les paysans canadiens-français à la recherche ...

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... Ce trait identitaire était parmi les plus importants pour sa génération. Aujour­ d’hui, cependant, comme dans les années 1970, il faut reconnaître que la langue n’est pas le seul trait identitaire que partagent les Canadiens français de la région. ...

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... J’ai appris beaucoup à ces pique-niques et quand, finalement, j’ai été assez vieux pour boire de la bière avec les adultes, ils m’ont traité différemment, j’étais leur égal… quasiment. ...