... toujours selon l’imaginaire historique canadien, à l’espace des plaines et à la colonie de la rivière Rouge (la région actuelle de Winnipeg au Manitoba, fondée officiellement en 1812 par l’Écossais Selkirk), à un contexte socioéconomique dominé par la traite ...
![Franco-Amérique [NE]](/system/books/images/000/000/815/small/L97828944889421.jpg?1732043017)
Franco-Amérique [NE]
... Les missionnaires et les administrateurs – qu’ils se trouvent à Paris, à Québec ou à Michillimakinac – sont beaucoup trop convaincus de la supériorité matérielle, culturelle et spirituelle de leur « civilisation » pour pouvoir accepter entièrement l’ensauvagement ...
... Bien sûr, il y a une littérature de plus en plus abondante qui traite du métissage euro-indien sur ces territoires et qui débouche sur un consensus assez clair, à savoir qu’il y a eu culturellement, sinon biologiquement, de nombreux échanges entre indigènes ...
... C’est cette intermédiarité, laquelle permet d’occuper l’espace entre l’Indien et le traiteur euro-canadien, qui permet au Canadien de l’Ouest9 de survivre en ces lieux de manière plus ou moins indépendante. ...
... Étant montés du Montana faire commerce aux postes de traite de Farwell et de Soloman, situés dans les collines aux Cyprès, ils prétendaient, sous l’influence de l’alcool, s’être fait voler un cheval. Évidemment ils ont accusé des Autochtones. ...
... Il y a des régions sur ces cartes où le dessin et les traits n’ont ni la précision topographique généralement associée aux cartes européennes ni tout à fait la qualité géométrique et schématique des cartes autochtones. ...
... Ces types d’entités géographiques forment dans le Nord-Ouest l’infrastructure de base de la géographie de la traite des fourrures et, conséquemment, constituent la scène géographique où se jouent les interactions interculturelles. ...
... JACQUIN, Philippe (1987), Les Indiens blancs : Français et Indiens en Amérique du Nord (xvie-xviiie siècle), Paris, Payot, 310 p. ...
... je vous assure, Messieurs, que c’est un bon sauvage. » Il étoit assez plaisant d’entendre le pauvre Canadien, à demi-nu, et presque aussi noir qu’un mulâtre, traiter quelqu’un de sauvage1. ...
... Partout dans le sillage des activités de traite et, si l’on se transporte à l’un des débarcadères de Saint-Louis, au Missouri, à l’arrivée d’un keelboat manœuvré par une équipée de « French Canadian voyageur stock » [sic], on entend des cris familiers ...