... Mais partout, à chaque quai, à chaque pension de famille, à chaque hôtel, il guettait Laurence. Et jamais elle n’y était, incapable de laisser sa sœur seule avec sa grande peine. Jamais 388 ...
Grand Buies (Le)
... Le grand Buies non plus il ne pouvait recevoir ses lettres puisqu’il devait se déplacer constamment. Or, il supportait mal d’être sans nouvelles de sa bien-aimée. «10 août 1871. ...
... On l’acceptait au journal, et il partait avec des lettres de recommandation flatteuses. Un oblat avec qui il entretenait de bonnes relations était prêt à les marier discrètement. ...
... Il remit ses lettres dans sa poche et sortit. Il se retrouva dans la rue, loin de son hôtel. Il se mit à avancer sans penser, comme poussé dans le dos par une main pesante. ...
... À Québec, on le reconnaissait maintenant comme un véritable homme de lettres. Un soir, on l’invita à donner une conférence sur le thème de son choix. Il accepta et parla de la presse canadienne-française. ...
... Ce deuil était le premier de la famille qui le touchait de près. Bien sûr, il y avait eu le décès de sa mère, mais il ne l’avait pas connue. Quand à celui de son père, il l’avait laissé froid. Sa grand-tante Luce-Gertrude était inconsolable. ...
... Il jouait des airs entraînants pendant que les familles, assises un peu partout — sur les chaises disponibles, à terre sur les catalognes, sur les rebords des fenêtres ou dans les marches basses de l’escalier — attendaient impatiemment que le quêteux ...
... À la demande de son ami — le meilleur chroniqueur de toute le province, je le répéterai toujours — le pasteur protestant vient prier et assister la famille pendant les trois jours qu’on expose le défunt. Vient le temps des funérailles! ...
... Et la famille, en plus, doit recevoir six mille piastres pour le dérangement. Tout ça, ça été écrit dans les journaux, ponctua Passe-Partout, qui voyait de l’incrédulité dans le regard de ses spectateurs. ...
... Les nombreux feux de forêt qui sévissaient dans cette région venaient souvent détruire la récolte de l’année, et les quelques familles, découragées, retombaient dans la vieille angoisse de ne pouvoir nourrir leur nombreuse marmaille pendant l’hiver. ...