Guerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)

Guerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)

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... Tandis qu’en Amérique les jeux sont loin d’être faits, le serviteur de Louis  XV a déjà tiré un trait définitif sur les possessions d’outre-mer. ...

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... Louis  XV est abasourdi de voir que l’homme en qui il a placé toute sa confiance dans les négociations avec Vienne puisse tirer un trait sur l’immense travail diplomatique qui a conduit à l’alliance autrichienne. ...

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... Envoyé à Vienne en 1756, apprécié de Marie-Thérèse et plus encore de son Lorrain de mari, Choiseul a joué un rôle essentiel dans les pourparlers qui ont conduit au deuxième traité de Versailles. ...

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... Pour cet artisan du deuxième traité de Versailles, il est hors de question de revenir sur l’alliance autrichienne. Elle fait désormais partie du système que le roi de France entend conserver. ...

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... Dans un siècle obnubilé par la question de l’équilibre européen, le nouveau système semble avoir réduit à néant les efforts des négociateurs des traités de Münster, d’Utrecht et de Rastadt visant à stabiliser cette Europe en proie à de régulières pulsions ...

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... Elle conclut, au mois de mai de la même année, un traité avec la cour de Vienne, qui fut comme les préliminaires de l’alliance de 1757, et de l’espèce de ligue qui se forma contre le roi de Prusse, entre la France et la Maison d’Autriche. ...

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... LES ADIEUX DU CANADA À LA FRANCE 351 le traité d’alliance offensive avec la maison d’Autriche. À cet effet, des pourparlers sont promptement engagés avec Vienne. Ils aboutissent à la signature, le 20 mars 1759, du troisième traité de Versailles. ...

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... Et c’est ici que le pari que fait Choiseul s’avère assez astucieux. ...

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... Pitt n’aura pas gagné son pari. Comme ce fut le cas en 1758, le plan élaboré à Londres s’est heurté aux contraintes du terrain. LA-GUERRE-DE-SEPT-ANS_INT_15-02-16.indd 360 15-03-02 10:40 AM ...

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... La patience, et c’est un trait que Montcalm partage avec son adversaire, n’est pas la qualité première du général français. Plus la matinée avance et plus il bout d’en découdre. ...