... Peine perdue : le principal conseiller de Marie-Thérèse, le comte Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg, perçoit immédiatement le danger. ...
Guerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)
... Depuis la réunion de la Conférence secrète du 18 mars 1749, qui a redéfini les bases de la politique étrangère de la maison d’Autriche, Marie-Thérèse n’a poursuivi qu’un seul but : préparer la reconquête de la Silésie. ...
... Et d’ailleurs Louis XV, qui souhaite le maintien de la paix en Europe, n’a rien à reprocher à Marie-Thérèse. Frédéric, c’est incontestable, a cessé de considérer avec respect le roi de France. ...
... Le 18 mars 1749, se tient à Vienne une réunion cruciale pour l’avenir de la maison de Habsbourg. ...
... Marie-Thérèse, très certainement, incline déjà pour la proposition de Kaunitz, mais constatant les réticences des conseillers et surtout de son époux, l’empereur François Ier, viscéralement hostile à l’idée d’une alliance avec la France, elle remet sagement ...
... Marie-Thérèse et Kaunitz, qui attendaient des circonstances propices pour relancer leur grand projet, viennent d’être exaucés. Quand, le 6 août, les pourparlers avec l’Angleterre LA-GUERRE-DE-SEPT-ANS_INT_15-02-16.indd 112 15-03-02 10:39 AM ...
... Kaunitz trouve les mots qui portent : « La Prusse doit être culbutée si la Maison archiducale veut survivre42. » Immédiatement, Kaunitz demande à l’envoyé de Marie-Thérèse à Paris, le comte de Starhemberg, d’intervenir auprès d’une personne proche du ...
... Le 3 septembre, Starhemberg ouvre l’entretien en faisant part du trouble éprouvé par Marie-Thérèse à la nouvelle de l’attentat de Boscawen, qu’elle condamne avec la plus grande fermeté. ...
... Le ministre de Marie-Thérèse en vient même à envisager l’échec des pourparlers : « dans le cas où la France, écrit-il, persisterait dans ses préjugés haineux et voudrait se moquer de nous, il nous resterait toujours un parti à prendre, ce serait de nous ...
... Mais Marie-Thérèse et son envoyé brûlent d’en finir. ...