... à mesure que la bourgeoisie assurait plus fermement son emprise sur la traite des fourrures. ...
Habitants, marchands et seigneurs
... De plus, la traite des fourrures offrait aux commerçants un champ d’activité plus rentable, et le recrutement mal organisé de ce commerce n’a eu qu’un effet limité sur le Canada rural jusqu’à la fin du xviiie siècle. ...
... Au début du xviie siècle, avant la fondation de Montréal, Européens et Amérindiens avaient coutume de se rencontrer dans l’île voisine de Saint-Ignace, à l’occasion de foires annuelles de traite de fourrures. ...
... Au lieu de cela, lorsqu’elle a dû traiter avec les collectivités rurales, l’administration coloniale, comme le gouvernement de la jeune France moderne, a plutôt compté sur ses propres fonctionnaires ainsi que sur les prêtres et les officiers de milice ...
... Plus tard, lui et ses fils se sont vu attribuer des postes lucratifs à titre d’officiers dans les troupes coloniales, ainsi que divers monopoles de traite des fourrures. ...
... Cependant, il n’avait indéniablement vécu à la hauteur de ses propres préceptes qu’en un sens : il avait traité ses paysans et ses enfants de façon identique, ayant parfois été en conflit avec les deux groupes pendant ...
... Les habitants de la région s’adonnaient désormais avant tout à l’agriculture ; les premiers artisans et anciens soldats devenus colons avaient été remplacés par une nouvelle génération de paysans nés au pays, pour qui la chasse, la traite des fourrures ...
... Au début du xixe siècle, un visiteur britannique avait traité les habitants du Canada de « cultivateurs misérables » qui « labour[ai]ent si mince et si mal qu’ils continu[ai]ent année après ...
... Le bœuf était moins commun dans l’alimentation paysanne, en particulier après la fin du xviiie siècle, quand ce bovin a connu quelque défaveur comme animal de trait. ...
... Les différences dans la proportion de l’avoine, elles, sont nettement associées à l’adoption du cheval comme animal de trait. ...