Habitants, marchands et seigneurs

Habitants, marchands et seigneurs

Page 107

... À la mort d’Étienne en 1753, chacun des onze enfants — pour la plupart adultes et mariés ; et les filles étant officiellement représentées par leur mari — a dûment été mis en possession d’une portion de terrain de 22 arpents. ...

Page 109

... Quelques donations ont certainement été faites au profit de filles mariées et de leurs maris, et, à une occasion, une veuve a mis de côté ses fils et ses gendres pour accorder sa ferme à une fille céliba- ...

Page 110

... Puisque nombre de donations font allusion à des frères aînés et mariés, ou à des plus jeunes encore à la maison, il apparaît manifestement qu’aucune règle inviolable de primogéniture ou d’ultimogéniture ne s’appliquait ; les parents laissaient très vraisemblablement ...

Page 113

... Évidemment, grâce au régime de la communauté de biens, les femmes mariées pouvaient encore prétendre à la moitié de ce que leurs maris acquéraient76, mais l’utilisation des donations afin de favoriser les fils n’a néanmoins pas manqué de canaliser la ...

Page 145

... Margueritte LeGardeur 1708 Pierre (1640-1724) 1668 Marie Mullois (m. en 1705) 1701 Marie-Madeleine (1686-1686) Marie-Thérèse (1685-?) Joseph (1701-?) Claude-Ch. ...

Page 150

... Marié en 1789, Charles est devenu peu après maître de la majeure partie de la seigneurie de Saint-Ours, où il s’est alors installé en permanence avec sa famille. ...

Page 157

... . : au sens québécois du mot) dans l’église de Saint-Ours, le curé, à l’image d’un seigneur ouvrant une nouvelle concession, s’est vu sollicité par des hommes soucieux d’assurer un deuxième banc pour un de leurs fils avant qu’il se marie et en ait ainsi ...

Page 161

... Les seuls biens qui distinguent l’inventaire du père Dufaux de celui d’un habitant sont une image de la Vierge Marie, une statuette du Christ, une petite bibliothèque de 27 ouvrages religieux ainsi qu’une bonne provision de vin et d’eau-de-vie. ...

Page 191

... Il ne s’est jamais marié officiellement au Canada, mais il a formé des unions avec deux Canadiennes françaises (l’une après l’autre) ; il a mené une vie familiale assez normale avec la seconde, Marie Josette Audet, dit Lapointe, qu’il appelait toujours ...

Page 193

... Il fallait accepter du grain en paiement et, ensuite, accorder un crédit à court terme jusqu’à ce que la saison de battage soit achevée. « Je suis forcé de faire crédit aux habitants, expliquait l’Allemand, jusqu’aux mois de février et mars, quand ils ...