Histoire des Patriotes

Histoire des Patriotes

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... Ainsi traités de menteurs et de faussaires, les Patriotes décidèrent de relever le défi et de prouver le bien-fondé de leurs assertions. Dès la fin de la session, une campagne en règle fut déclenchée. ...

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... C’est cette injustice que nous ne pouvons toléreri. » Tous avaient sur le cœur la harangue de prorogation de l’année précédente dans laquelle Aylmer avait traité les Patriotes d’esprits faibles et aveuglés. ...

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... On ne devait pas traiter les assemblées coloniales comme des assemblées d’enfants, et les assujettir aux ordres plus ou moins judicieux de la métropole, mal éclairée sur l’état des choses. ...

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... À travers les traits du gouverneur que décrit Filteau, on devine déjà l’ambiguité du règne de Gosford : d’un côté libéral, en bons termes avec O’Connell et Papineau ; de l’autre devant obéir à un roi ferme, Guillaume IV, à son ministre des colonies, Glenelg ...

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... Peut-on voir dans cette combinaison quelque trait de sagesse ? Aussi les résultats ne se sont pas fait attendre. Quelques heures, pour ainsi dire, après leur arrivée, le public était averti qu’ils étaient en désaccord sur tous les points. ...

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... extraordinaires de Sa Majesté, dans le cas où la dite Législature jugerait convenable d’accorder une liste civile à Sa Majesté pour faire face aux dépenses nécessaires pour l’administration de la justice et pour le maintien et le paiement inévitable du traitement ...

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... Figure assez singulière que cet Irlandais éduqué en partie à Paris, en partie à Québec : maigre, pâle, sans élégance, aux yeux vifs, brûlés d’une flamme ardente, causeur étincelant, dit-on, orateur passionné, incliné à la démagogie, plume caustique, railleuse ...

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... Cet avocat de 35 ans, bègue, aux traits lourds, aux yeux vifs abrités derrière une barricade d’épais sourcils, à la moustache en broussailles, trônant dans une salle de rédaction poussiéreuse, était, après Papineau, l’homme le plus fort du pays. ...

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... Criblé de dettes, il abandonna la seigneurie de SaintHyacinthe vers 1875 pour gagner la Belgique avant de s’établir à Paris. pour discuter des événements, prendre connaissance des rapports de l’extérieur, et diriger le travail des secrétaires. ...

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... Ces « actes », ces traités, portent des obligations réciproques, savoir, de notre part, amour et obéissance, de la part de l’Angleterre, protection et garantie de liberté, et seraient virtuellement annulés par la violation des promesses de l’une des parties ...