Histoire populaire du Québec, tome 4

Histoire populaire du Québec, tome 4

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... Plus que jamais entre 1940 et 1960, l’autonomie provinciale est perçue comme le rempart qui protège les Canadiens français du Québec contre les assauts assimilateurs des institutions fédérales. ...

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... L’affaire se termine en queue de poisson, car le député retire sa motion. ...

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... Certains avaient préconisé l’usage du tricolore français auquel on aurait ajouté, comme signe distinctif, un castor ou une feuille d’érable. D’autres ressortirent le « fameux » drapeau de Carillon et certains, le drapeau du Sacré-Cœur. ...

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... Faire de l’Église un instrument d’assimilation anglo-saxonne serait également absurde et odieux. […]. ...

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... En certains endroits, les principaux facteurs d’assimilation des franco-ontariens sont des prêtres irlandais qui se servent de la religion pour prêcher l’unilinguisme anglais. ...

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... À ceux qui font valoir que les francophones sont une minorité au Canada et que leur assimilation n’est qu’une question de temps, Bourassa répond : Nous ne sommes qu’une poignée, c’est vrai ; mais ce n’est pas à l’école du Christ que j’ai appris à compter ...

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... Le peuple qui endure toutes ces avanies et tous ces coups de botte et se laisse patiemment bafouer est mûr pour l’esclavage ou l’assimilation. ...

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... Bruchard décrit quelle devrait être l’attitude à adopter vis-à-vis des non-francophones : Nos députés décréteront encore, non pas l’assimilation comme les Américains, mais une honnête connaissance du français pour ce qui nous restera de population étrangère ...

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... Notre bon peuple a, dans sa douceur même, un puissant moyen d’assimilation dont on ne lui a jamais demandé de faire usage. ...

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... Cette utopie, incapable d’intégrer, encore moins d’assimiler les corps étrangers, pose problème dans une société de plus en plus urbanisée et pluraliste. ...